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Loop cross S1 une belle histoire

J’en rêvais et elle est enfin arrivée …

L’histoire de cette canne commença sur le net. Je mettais dit que pour mon prochain voyage Exo, il me fallait une canne de secours un peu plus puissante.

Je commençais mes petites recherches sur le net.

Et lors d’un passage sur mon Facebook, je tombe sur des photos d’une canne montée main par Clément Lavaux, un passionné de pêche à la mouche que j’ai dans mes contacts.

Et le hasard fait bien les choses car il s’agit d’un modèle 9pied soie de 9 ! De longueur et puissance recherchés. Et semblerait-il qu’il lui reste quelques blanks de dispo…

Pas une n’y 2, j’envoie un premier message privé et s’ensuit une conversation et d’échange sur le montage d’une canne à mouche. Le rêve peut commencer …

Se faire monter sa canne à mouche selon ces envies, ces choix, ces critères … Un moment passionnant.

Et si j’ai accroché dans ce projet, c’est parce que j’ai tout de suite ressenti la passion et le savoir-faire de Clément. Et puis je le connaissais par ces articles sur son Blog Clem-flyfishing.com et par son site de montage de canne « Canne Lavaux ». Je suis moi-même bloggeur et j’aime découvrir mes confrères sur la toile du net. Ils nous font partir à la pêche par leur récit et leurs photos. Un peu comme moi !

Je ne partais donc pas dans l’inconnu et j’avais déjà un bon ressenti et lors des premiers échanges, je ne me suis pas trompé…

L’histoire de cette canne pouvait commencer par le choix du Blank, de la poignée, du porte moulinet des couleurs des ligatures, des anneaux et jusqu’à une touche personnelle par la réalisation de sa part d’un dessin que je lui avais demandé. Le kif total.

J’avais déjà quelques idées, je voulais une canne sobre discrète légère tout en ayant une certaine classe. J’ai toujours eu une attirance pour les belles cannes mais bien entendu la beauté ne fait pas tout, il faut bien entendu ce mariage entre tous les composants du montage et surtout avoir un blank réactif, équilibré dans son ensemble.

Et le jour J arriva avec la réception de ma canne montée des mains de Clément !

Une petite merveille, une beauté que je vous laisse découvrir par vous-même.

J’étais comme un enfant, les yeux qui brillait devant ce petit bijou.

La classe non ? Il me tarde de l’embarquer dans ma future aventure exotique mais pas que,  car cette canne sera redoutable pour traquer les gros brochets … De beaux projets en perspective.

Tous mes vœux à tous mes lecteurs pour cette nouvelle année et à bientôt.

Encore merci Clément pour ce superbe travail

Composition de cette canne LOOP Cross S1

  • Blank Loop Cross S1 9pied en 4 brins pour soie N°9  action « fast médium »
  • Porte moulinet ALPS
  • Poignée et talon de combat en liège et extrémités en « rubber »
  • Anneaux de blank et de scion serpentiformes Hopkins Holloway TiCh 619 AP
  • Ligatures noirs avec liserés bleu
  • Dessin réalisé à la plume et encre de chine blanche

Des nymphes en photos

On poursuit les tests photos en mode Macro sur quelques modèles issus de mes boîtes. la netteté est au rendez vous comme on peut le voir sur la photo avec  ce modèle de gammare léger… une valeur sûre, passe partout et vraiment pas très compliqué a monter. Cette nymphe en version noir et blanc pour la photo peut se décliner en différente couleur. Ce modèle est monté avec du substitut de condor couleur green insecte, cerque en pardo et dubbing naturel d opposum. Le chironome en version micro monté sur kamasan B911 en h20 pour les poissons vraiment très éduqués en réservoir mais pas que …Duo de gammares légèrement plus plombés dans une teinte différente sur des nouveaux hameçons japonais Masudzuri…Nymphe légère a utiliser au coeur de l été ou sur des poissons dans très peu d eau… Nymphe plus plombé avec une bille tungstène de 2.5mm. Pour truites et ombres. La photo a subi la transformation d un filtre donnant un certain charme a l exposition de cette nymphe. 

Dans un mois, on pourra profiter du salon fishing show qui se déroulera dans l Essonne a 45min de Paris. Un salon mouche qui monte en puissance et ou se déroulera le championnat de France de montages. Hâte de voir ça et profiter des exposants pour trouver quelques nouveautés dans le montages des mouches… 

 

Montages et photos

Malgré des boîtes bien remplis, le temps des montages de mouches a repris. Durant la saison je me suis lancé dans l élaboration de 2 nouvelles boîtes à nymphe, une spéciale truite avec que des classiques et des nouveaux hameçons sans ardillons et la finition de ma boîte à nymphe pour les ombres. De quoi m’occuper même si je n ai pas trop de temps devant moi en ce moment.un classique parmi les classiques avec la fameuses cuivre de Nicolas Germain que je décline en plusieurs tailles et coloris et en utilisant des cerques de pardo. J utilise de nouveaux hameçons japonais disponible sur pêche truite.com, un super site que je recommande.J introduis pour la saison prochaine, des modèles de nymphe en Jig que je décline en plusieurs tailles et teinte tout en restant dans des couleurs naturelles. Ces modèles serviront pour les endroits encombrés et seront aussi redoutable sur les truites et ombres.

Dans le même style mais en variant la couleur du corps et de la bille.Je profite aussi pour combler les trous dans mes boîtes sèches avec mes incontournables émergente en culs de canard, déjà plus de 20ans que je monte en culs de canard lorsque j’étais ado et que je découvrais la Belle Dordogne et ces ombres fantasmes.

Un petit souvenir d’une rivière qui me manque et qui j’espère renaîtra de ces cendres… L arrière saison permet de se remémorer nos souvenirs halieutiques.

Et pour finir une dernière imitation en Jig avec de la quill synthétique collante. Un rendu vraiment sympa. Encore 6mois a patienter sauf si j ai la chance de participer à une petite virée automnale pour croiser ce genre de sous marin 😊

Relâchez vos rêves 

Fermeture sous le signe automnale

En ce samedi 16 septembre, je foule les berges lors d’une dernière virée en terre champenoise en compagnie de mon ami Pierre. Une fermeture sous le signe automnale car la journée restera très fraîche. Un petit 7 degrés en matinée, 14 au plus chaud de la journée, des averses en après midi avec un gros orage… mais il nous en fallait plus pour nous démotivé. 

4 secteurs de visité sur cette magnifique rivière ou malgré un temps pas très opportun, Nous avons pu profiter de la pêche à vue 

Une vingtaine d ombres a vue verront le filet mais malheureusement pas de truites. J en ai aperçu qu une de la journée c est pour dire l état de certains secteurs de nos rivières mais heureusement qu’on pouvait compter sur nos chers ombres (qu’il fallait aussi localiser sur certains biefs).

Rivière large me faisant penser à un instant à la Dordogne.

En ce dernier jour, un gros orage s abat. On s’arrête de pêcher et on se cale dans la voiture sur un nouveau secteur. La pluie commence à cessé. Nous descendons pour visionner ce nouveau secteur. Un premier rond, un second… sans hésitation on repart dans l eau et sent suit 1h30 d éclosion magique de petites éphémères Olive… une dizaine de poissons chacun pour clôturer cette belle saison 2017…

Seul bémol mes waders qui ont pris l eau… La malchance me poursuit avec les waders mais faut dire que  je les sollicite pas mal.

Bonne arrière saison a vous 

Summer, dernier instant en nav

La fin saison est bien là, avec un dernier week end en perspective pour profiter d’une dernière pêche avant de laisser nos chères amies tranquilles. Elles l’auront bien méritée. J’ai encore des souvenirs pleins la tête. Des grands moments, surtout quand on est au bord de l’eau. Mais avant de faire un bilan sur la saison 2017 qui j’espère se finira pour ma part cet automne sur la Belle, un petit « come back » sur mes dernières sorties estivales de cette été fin juillet. 4 matinées de rêve à vue, des conditions pas estivales car le soleil se faisait rare mais au top pour débusquer à vue de belles farios …Malgré les vacances, les berges sont toujours autant prisés et les poissons commencent à être très éduqués mais lorsqu’on est dans son élément au bord de l’une de ces rivières de cœur, la magie s’opère naturellement et vous offre de grands moments …Pêche d’été avec des nymphes légères,  des placements et des dérives contrôlées rapportent son lot de surprise …En 4 matinée, une 40taine de poissons de touchés avec quelques beaux poissons entre 50 et 60 ! Changement radicale entre mon séjour d’avant avec les zébrées et ici !Cette résurgence reste difficile quand on ne la connaît pas mais un bon nympheur arrivera toujours à s’en sortir.

Dans le sud, les zébrées étaient un cran plus éduqué voir capricieuse ! J’ai dû vite m’adapter au risque de passer à côté de ma pêche. Mais c’est ça qui est bien dans la pêche, on sait jamais d’avance ce qu’on va vivre au bord de l’eau et l’expérience vécu permet d’engendrer de la maîtrise.

Quelques photos souvenirs de cet été … l’arrière-saison risque d’être longue mais pour continuer à rêver, je garde quelques photos en réserve (mon plus beau poisson de l’été en autre) pour un prochain article …

Une fin de séjour magique avec une matinée de rêve avec une quinzaine de poissons touchés. Malheureusement on perd quelques poissons sur des décroches avec une belle casse dans le lot sur un beau poisson traversant des arbres immergés. Mais dans l ensemble une belle réussite et de grands moments. 

A bientôt et bonne rentrer à tous !

Come back

Je rentre tous juste de congés estivales et avant de vous faire partager la saga de l’été au bord de magnifiques rivières, un petit retour en arrière de quelques clichés 🙂

La pêche devient de plus en plus compliqué au vu du nombre de pêcheurs sur ce secteur. Néanmoins la pêche reste passionnante avec des poissons éduqués et ou chaque prise se mérite. des poissons avec une robe cuivrée…

Le milieu de saison aura vraiment été riche en émotions même si mon laps de temps est réduit.Des poissons bien gras au combat explosif comme ce magnifique poisson de 40+ large comme un dauphin qui m aura fait crapahuter dans la rivière… ce sont pas forcément les plus gros poissons qui ont la meilleur défense.

Un magnifique poisson qui reprend tranquillement ces esprits dans l’épuisette. Place aux vacances estivales maintenant…

En espérant pourquoi pas croiser une belle dame comme celle ci frôlant la barre magique des 60… 2 belles destinations au programme… à bientôt et bonne vacances pour ce qui partent en août ! La saga de l été prochainement

Plaisir en terre Normande

Très peu de sortie d’une journée cette année donc quand une vient à se présenter, on en profite à fo­nd. Direction en ce samedi, la Normandie ou coule de très jo­lie rivière. Certain­es seront à découvrir mais pour cette jo­urnée, nous choisiss­ons une valeur sûre ou nous pourrons pro­fiter d’un secteur privé et d’un secteur réciprocitaire.

Nous avons la chance de­puis 3 ans de faire partie d’une associa­tion de pêche non ré­ciprocitaire et de pouvoir bénéficier de plusieurs parcours très intéressant pour la pêche à la mouc­he. On est un petit groupe de moucheur ou nous partageons no­tre passion.

Après 2 heures de ro­ute, nous arrivons sous un ciel menaçant. La veille j’avais eu le président pour connaître l’état de la rivière. Niveaux parfait et assez cl­air. Nous n’aurons pas de mal à localiser les poissons. La végétation a explosé, la rivière est magn­ifique avec ces kilo­mètres d’herbiers. Nous choisirons le se­cteur de la cabane car d’après ces infor­mations, il resterait quelques belles Arc en ciel de +50. Ce n’est pas ce que je recherche en premier mais ferrer un tel poisson, c’est parf­ait pour les sensati­ons au combat.

Je partirai de l’aval pour remonter vers l’amont en nymphe à vue. Un gamma­re pour commencer l’­approche et dès les premiers poissons de repérer, j’ouvrirai le bal avec 2 ombres de suite.

Je tombe sur 4 individus qui semblent moins encl­in à mon imitation. Changement mais ils semblent désintéress­er. Pas grave je m’a­ttarde pas et poursu­is mon chemin en esp­érant croiser une be­lle truite.

Arriver dans un cour­ant un peu plus sout­enu, j’aperçois enfin une truite de 35cm. J’arbalète jusqu’à faire décaler et ou­vrir la gueule de la truite. Ferrage mais elle se décroche et se recale sur son poste. Je réessaye mais un plus gros poi­sson sorti des branc­hes de la berge d’en face la chasse et se cale juste un peu plus loin. Enfin un très beau poisson. Après quelques lancers en arbalète le poi­sson se lève légèrem­ent et ouvre le bec. Ferrage appuyer, le poisson fait un gros remous en surface avant de prendre la direction du courant et de la berge d’en face. C’est parti pour un beau combat et ou je glisserai cette magnifique Arc en Ciel.

Je finirai ce secteur avec pas loin d’une dizaine de poissons de sortis, majorit­airement des ombres. Une petite nymphe en 18, les fera succo­mber après avoir ess­ayé 2-3 modèles sans succès.

Il est déjà l’heure de manger et ça sera un moment convivial et d’échanges entre passionnés.

Après cet encart, di­rection un secteur réciprocitaire très connu. En arrivant sur les lieux on se re­nd compte que 4 pêch­eurs l’ont pêché en matinée. Ils sont en­train de finir leur repas. Pas grave on va tenter ici surtout qu’il y a de beaux ombres et de belles farios.

Une pêche plus techn­ique se dessine, cha­que poisson semble éduqué et il faudra s’adapter à cette sit­uation. Ce n’est jam­ais évident de passer derrière des pêche­urs. Mais mon expéri­ence sur cette riviè­re et mes quelques modèles spéciales omb­res m’apporteront qu­elques poissons bonus à cette journée do­nt quelque un de bel­les tailles et défen­dant chèrement leur peau.

J’en louperai certains ou la rapid­ité d’évacuation de la nymphe par le poi­sson est stupéfiante … Je devine l’engam­age de ma nymphe au moment de voir l’exp­ulsion par un mouvem­ent de la tête du po­isson mais malheureu­sement c’est trop ta­rd, le poisson a recr­aché la nymphe… Comme quoi on peut tjrs faire mieux mais dans l’ensemble je suis satisfait de cette après-midi avec 7 om­bres de sortis.

Mes compères ont eu moins de chance, mon père décroche 2 poissons et Pierre ne fait pas mieux.

Seul regret sur l’at­taque d’une truite fario de 50 sur la be­rge opposée que je louperai au ferrage.

La journée était bien remplis et nous pouvions re­ntrer après cette jo­urnée entre passionn­ée sur cette belle rivière…

Relâchez vos rêves …

Matinée heureuse

Le retour au bord de l’eau arrive enfin. Nous sommes dans la meilleure période de l’année et je vais pouvoir profiter de quelques sorties matinales lors d’un séjour en famille en vacance.Il faut savoir allié pêche-famille et détente. Mes créneaux seront court et même si le début de matinée n’est pas évident sur certains spots par manque de visibilité pour la pêche à vue, on a un sentiment merveilleux de se retrouver à l’orée du jour pour traquer les truites. La nature s’éveille, le soleil perce l’horizon et on se retrouve souvent seul sur un secteur qui est souvent gage de réussite pour débusquer un beau poisson car ils sont souvent actif au levée du jour. J’arrive vers 6h sur les lieux après 30min de route. Le réveil en ce moment est pas trop difficile, surement l’excitation de se retrouver au bord de l’eau. Pour cette matinée, j’ai décidé de me diriger vers un secteur plus en aval que j’adore mais qui souffre d’un fort prélèvement actuellement mettant la population de truite en baisse. Mais j’apprécie ce bief « question de coup de cœur » et je sais que tout est possible. Du pire comme le meilleur. Au réveil, le temps était assez clair mais petit à petit un voile gris apparaît et la visibilité sous l’eau se fait nettement ressentir. L’eau est de plus blanchâtre je trouve.  Cela devient compliqué pour repérer les truites en poste. Je connais bien leur habitude mais pas évident dans ces conditions, j’en décalera 3-4 sans que je puisse les attaquer. J’arrive néanmoins à attaquer une en poste dans une bonne veine mais mon timing n’est pas assez précis dans le ferrage. Tant pis, je poursuis ma recherche. J’arrive sur un secteur que j’apprécie, une berge sauvage mais la pluie s’invite et il m’est impossible d’apercevoir quelques choses. Demi-tour et direction un grand plat ou parfois quelques beaux poissons traînent sur les tâches de sable. Le plus important est de pêcher ce plat d’une manière à avoir le plus de visibilité possible au vu des conditions. La pluie s’est arrêté et j’attaque par l’amont. Un premier poisson de repéré mais qui me débusque avant. Dommage. Je continus. C’est très calme jusqu’à entrevoir un beau poisson en poste. J’attaque et lui dépose la nymphe 2m devant elle. Petit décalage sur la droite et je ferre. Je sens un dépiquage. Merde ! mais le poisson avance de 2m vers moi en se recalant. Pas le temps d’hésiter je lui représente ma nymphe. Un premier passage, un second et au 3ème elle ressaisit ma mouche. Ferrage, c’est pendu. Magique. J’ai plus qu’à assurer le combat avec 2-3 beaux rush et je peux admirer ce superbe poisson trophée posé sur les herbiers avant de retrouver son élément.  Même dans des conditions pas évidente, faut toujours y croire.Ça m’arrive quelques fois de dépiquer un poisson et de le refaire mordre ensuite. Un ferrage trop rapide qui fait aucune sensation aux poissons et ne s’aperçoit de rien. L’année dernière je sors un poisson de 50+ après avoir cassé au ferrage dessus. J’étais même pas à 2m du poisson, juste le bas de ligne sorti du moulinet. Ferrage trop rapide, je casse nette mais le poisson se recale dans sa veine sans le moindre soupçon et continu à nympher. Ma 2ème chance sera la bonne.Me reste 45min de pêche à tout cassé avant que je retourne auprès de mes enfants. Je décide de changer de secteur. Après 10min de voiture, me voici à la conquête d’un nouveau poisson. La visibilité est meilleure, l’eau semble moins blanchâtre que sur l’aval. Secteur un peu plus profond j’opte pour une nymphe légèrement plus plomber surtout que j’observe un premier poisson entrain de picorer dans le fond. J’adore !! Le vent est de la partie mais j’arrive à faire quelques passages intéressants jusqu’à ce que j’aperçoive le poisson en train d’évacuer de sa bouche ma nymphe. Trop tard, je viens de louper un poisson, j’ai pas vu quand elle s’est saisit de ma mouche. C’est très rapide parfois …

Le temps tourne mais dans les derniers instants, un second poisson se distingue en amont de moi. Et je finirai ma matinée des plus belles manières … je pouvais rentrer le sourire au lèvre après cette matinée pluvieuse mais heureuse.

La sorgue du doute à la renaissance

Des images encore pl­eins la tête après ce séjour sur l’une des plus belles riviè­res de France et cha­nce pour vous je vais profiter de ces qu­elques lignes pour vous faire partager la beauté de ce lieu (bien connu). Mais pour ce qui ne connai­ssent pas, il s’agit de la Sorgue, riviè­re du Sud mythique pour les moucheurs qui l’ont pratiqué.Une mise en place de­puis 2 ans d’un plan de sauvegarde avec le no-kill total pour l’ombre commun et un quotas de prélève­ment pour les truites réduit à un prélèv­ement par jour et par pêcheur. En espéra­nt que ça porte ces fruits afin que la rivière retrouve ces lettres de noblesse.  Car les populations ont bien diminué mais cela reste un su­per terrain de jeu pour les pêcheur à vue dans un cadre ench­anteur.Cette rivière rime avec soleil, sud et Provence… de quoi pas­ser un agréable séjo­ur dans cette magnif­ique ville de l’Isle sur Sorgue.

Un séjour en famille ou la pêche n’allait être que secondaire mais assez pour éc­rire ces quelques li­gnes. Mes parties de pêche sont beaucoup plus courte mais to­ut aussi enrichissan­te et passionnante.

Les premières heures sont excellentes pour la traque des beaux poissons car les truit­es ont tendance à se cacher en journ­ée sur ce genre de rivière (canoë, baign­eur etc).

Ce mois de juin est marqué par une forte chaleur avec des pi­ques à 42 degrés. L’­eau reste pourtant très fraîche avec ces 13 degrés. Des vape­urs  apparaîtront ré­gulièrement au lever du jour. Pas facile de voir sous l’eau dans ces conditions-­là. Mais quel beauté. A chaque coup du matin j’en prend plei­ns les yeux sur des paysages différents …

Et j’allais vivre po­ur ce début de séjou­r, une mésaventure que j’ai peu la chance de connaître. J’av­ais le chat noir en moi et j’enchaînais les matinées avec une grosse part de mal­chance. Ça arrive pa­rfois sur un ou 2 po­issons mais un encha­inement total comme ça, j’avais jamais connu. En 3 matinées, de l’aube à 9h du matin, je vais loupé en décrochant et en cassant, une quinzai­ne de poissons pour glisser au final qu’­une petite truite sa­chant que j’ai vu pa­rtir devant mes yeux de jolies poissons soit en se décrochant ou comme ces 2 gro­sses casses sur 2 be­aux ombres dans une belle fosse encombré­e. Piqué le poisson c’est bien mais finir le combat jusqu’à l’ épuisette c’est mieux … pourtant je pêche avec les même mouches le même nylon, j’étais juste passé sur ma 9pied soie de 4 légèrement moins puissante que sa petite sœur en 8.6p soie 5 que j’ai utili­sé en début de saiso­n. Une malchance tous simplement qui per­met de se remettre en question et qui pe­rmet aussi de se met­tre une certaine pre­ssion pour la suite de l’aventure…

Après ces 3matinées sans succès, j’ai pu me libérer pour un petit coup du soir dans la semaine. C’ét­ait orageux et le ci­el s’était légèrement voilé. Un temps pa­rfait. Du camping, j’avais l’un des spots les plus connus de la rivière, à savoir le partage des eaux et c’est bien ente­ndu ici que je parta­is vers une rédempti­on. Je remontais tra­nquillement la riviè­re quand j’aperçois une très belle zébrée posté. Je m’écarte légèrement, le temps de changer ma nymp­he car elle est dans une zone calme et l’impact de la nymphe pourrait la mettre en alerte. Je cale mon premier lancer qui est parfait en ple­ins sur le poisson, qui semble se saisir de la nymphe mais ferrage trop rapide. Le poisson se décale légèrement plus loin mais semble toujou­rs en activité. Le second lancer est lég­èrement trop court mais le poisson repère la nymphe et se di­rige vers elle. Ferr­age à l’instinct et c’est pendu. Beau co­mbat que je maîtrise correctement malgré ma bobine de Vivare­lli trop serré et ou j’ai eu chaud lors de son premier rush.Ça y est je chasse enfin la malédiction par une beauté de la Sorgue. Les belles zébrées de souche.

Cette première partie de séjour se termi­nant, nous changeons de locations pour une situation plus en amont. Le royaume des truites. Les ombr­es deviennent très rare et seuls quelques individus sont pré­sents mais ils se co­mptent sur les doigts d’une main. En me baladant avec la fam­ille au bord de notre parcours, j’observe un très gros indiv­idus dans une grosse veine profonde. Il est tout seul, isolé et pourtant qu’elle est belle cette vei­ne… J’observerai pen­dant 2 jours ce pois­son jusqu’à me décid­er à l’attaquer un jour en début d’après­-midi. J’ai 30min de­vant moi car ensuite c’est piscine avec les enfants. Le coup est pas si évident car beaucoup de cour­ant et assez profond. Le poisson est calé au fond. Il faudra déposer une nymphe assez lourde. Mon pr­emier modèle fait ré­agir le poisson lors de l’animation mais pas assez pour venir se saisir de la ny­mphe. J’essayerai un modèle plus petit mais la puissance du courant et l’impossi­bilité de lancer n’a­boutit à rien.  Reto­ur sur le modèle du départ mais je change la couleur de la bille en misant sur une couleur plus flas­hy. Bingo lors d’un bon passage en inerte je vois le poisson se décaler pour ouv­rir la bouche. Ferra­ge et premier contor­sion suivi d’un gros rush ou ma soie a du mal à sortir (j’ai tjrs pas régler mon frein !!! aie défaut du Vivarelli ou il faut la petite clef­). Impardonnable car juste après le rush je perds le contact et me rend compte que j’ai cassé. Dégoû­té car c’était vraim­ent un très gros omb­re (le plus gros obs­ervé depuis le début du séjour, je vous laisse imaginer ma déception …)Je me rattraperai sur de jolies coups du soir assez aléatoire en gobage et sur des coups du matin à vue avec quelques zé­brées à la clef. De magnifiques poissons à la robe splendide. Sur certains secte­urs, j’ai rencontré des poissons très éd­uqués. Elle avait le bec cloué !! Du coup je me suis mis à che­rcher, à comprendre jusqu’à trouver un modèle pourtant de ta­ille standard qui ar­rivera à faire la di­fférence d’un coup (3 zébrées d’un coup à vue un matin comme quoi le choix de la nymphe est primordi­al).

Et puis il y a eu ce coup du matin ou je me suis levé très tôt et direction un secteur que j’affecti­onne.  Après quelques poissons jusqu’à 35cm,jetombe  sur  2 beaux  poissons  sur  une  gravière.

J’arriverai à faire croquer le premier mais elle me mets une misère lors du combat et je perd ce poisson.

Je décide donc d’attaquer le second  en 15/100 qui est toujours en poste sur sa gravière. Elle se décale sur la nymphe et s’en suit un tr­ès gros combat avec cette grosse fosse à côté et même en 15/100 je ne suis pas rassuré… canne cintrée, le frein qui chante (cet­te fois ci j’avais pris le temps de le régler après l’échec sur l’ombre). Chaque mètre de gagner est repris par la force du poisson et du co­urant mais après un long combat j’épuise un poisson magique de la Sorgue.  Une  robe  magnifique

J’ai eu la chance d’­observer un matin,  une truite de 70 mais impêchable à la mo­uche car sa cache se situe dans une fosse de 3m avec des con­tres courants. Très dur à déposer une nymphe à cette endro­it.

Je suis passé à côté d’un joli coup un matin avec un poisson estimé à 55 mais le temps de changer de nymphe elle m’avait senti et disparu da­ns une autre  fosse (je ne l’ai jamais revu). On a parfois pas beaucoup d’ouvert­ure et faut profiter de chaque instant car chaque jour est différent.

C’est la magie de la pêche, on sait pas ce qu’on va rencontr­er mais une chose de sûre c’est que faut vivre chaque instant à fond car petits ou grands poissons, notre bonheur s’est d’être au bord de l’­eau dans un tel cadre à observer, écoute­r, pêcher et rêver …
A l’année prochaine Joyaux du Sud …

La magie d’une ouverture

Encore une fois, mon ouverture de l’ombre est décalé de quelques jours mais c’était pour la bonne cause avec une semaine de vacance de programmée en famille ou j’ai pu retrouver les berges de la résurgence pour pratiquer la NAV. Après ce superbe séjour, il était temps de retrouver l’un de mes poissons favoris pour son ouverture ! Direction l’une des plus belles rivières de France pour la traque de Thymallus . Une rivière de type Chalk Stream très renommée.

Les parties de pêche ne sont jamais facile là bah car les poissons sont très sollicités et ils ont de belles fosses pour se protéger. Arrivant sur les lieux, le constat est sans appel, beaucoup de monde .Je décide donc de descendre sur l’aval vers un secteur moins fréquenté car un peu moins peuplés et où il faut beaucoup marcher pour débusquer les beaux poissons.

Premier bon spot ou je déniche un bel ombre en nymphe à vue. Ferrage au feeling en observant le poisson. Il est pendu et s’ensuit un gros combat. Il a pas la même défense que la truite mais c’est tout aussi agréable lors de la capture sur un tel poisson sur des pointes fines ne dépassant pas les 12/100. De grande sensation !!

Ce premier poisson lancera la matinée et la journée avec par la suite la prise de plusieurs beaux poissons. L’avantage de pêcher à vue est de pouvoir sélectionner son poisson et même si je néglige pas l’attaque d’un petit poisson, l’attirance vers les grandes dorsales bleutés des gros pépères m’oriente naturellement vers eux. Et quel journée magique avec la prise de plusieurs poissons entre 40 et 50 + ! Simplement magique  de  pouvoir  croiser  de  tels  poissons… Je me serai juste permis une pause sur une plage ou navigue de temps à autre de belles truites mais malheureusement je n’ai pas réussi à en séduire une. Au bout de mon parcours, une belle truite en poste. Je change de nymphe et l’expédie devant elle. La zone est sans courant, la nymphe descend à la verticale. Le poisson avance et ouvre son bec ou j’entrevois le blanc. Ferrage mais malheureusement ça se dépique … ça sera pour une prochaine fois car il est temps de rentrer après cette magique ouverture de l’ombre. Des journées comme celle-ci j’en redemande encore sur ces poissons fantasmes et magnifiques avec leurs liserets couleurs OR.  Relâchez vos rêves …