Mon dernier voyage de la saison 2022 au beau milieu des cygnes et des herbiers en solo pour marquer un peu plus en souvenir ce lien avec cette riviere
La magie de la nymphe à vue
Archives de catégorie : truite
truites et ombres en nymphe à vue
On poursuit l’aventure avec ce 3ème volet a la poursuite des gros ombres et belles truites en nymphe à vue. De beaux souvenirs gravés dans cette vidéo. A bientôt et relâchez vos rêves
Nymphe à vue sous un printemps pluvieux
Après quelques mois d absence sur le blog, petit souvenir d’un printemps bien humide avec une nouvelle session qui arrivait.
4 jours de pêche ou l aventure m emmènera sur 4 rivières différentes afin de palier aux rivieres en crue et espérer pouvoir pêcher à vue… C était loin d être gagné mais la persévérance et la mobilité aura payé
J arrive assez tard sur cette première riviere et malheureusement les niveaux sont tendus et il sera impossible de pêcher a vue. Je décide donc de parcourir les berges à la recherche d’éventuel gobages. Quelques mouches de mai virevolte. Je repère juste un poisson en activité, le seul de la soirée. Un seul poser et c est pendu. Un gros rush puissant que j ai pas pu bloquer. Un poisson en pleine forme avec de belles couleurs.
Le lendemain matin j arrive dans le Jura et je décide de commencer mon aventure sur une rivière ou je n ai pas mis les pieds depuis 5ans déjà. De beaux souvenirs qui resurgissent avec tout l appréhension sur l état de la rivière.
Un niveau parfait, de l eau assez claire en bordure et je repère rapidement un 1er poisson qui effectue son parcours assez rapidement. Je me cale discrètement et attends tranquillement. Sur une belle animation de ma nymphe, j admire cette première zébrée
je poursuis ma remontee de riviere quand je croise 2 très beaux poissons qui nymphent chacun leur tour. Je me cale et essaye le 1er poisson qui s en fiche complètement de ma nymphe. Je change de nymphe mais s en suit un refus. Poisson assez malin…
Intéressant mais le temps d étudier la situation, je lève mes yeux au niveau de la gravière et je me rend compte que l eau commence a se teinter et à monter. Les 2 poissons disparaissent suite à ce changement. Pour anticiper ce lâcher, je descends sur l aval ou je croise mon ami Clément. Mais l eau finit par se teinter et je décide en début d après midi de quitter la rivière.
Direction la haute riviere d’Ain mais sur la route, un tres gros orage tombe. Route coupé et rivière impraticable sur Champagnole. La chance est encore avec moi pour découvrir ce joyau français. A chaque fois que j ai planifié une journée, les conditions pour pêcher à vue n y était pas. Journée fini !
Le lendemain, une fenêtre s ouvre à nous sur l amont de Syam ou la HRA est parfaite pour la pêche à vue.
Je passerai la journée avec Clément et ces amis à découvrir ce magnifique secteur amont de la rivière …
Un super souvenir quand je glisse enfin la zébrée tant attendu de cette rivière que je découvre enfin. La magie opère entre soleil, nav, partage entre amis.
Une pêche agréable ou je decouvre différents profils jusqu’à des gorges plus étroites avec de très jolies zébrées.
Après une journée et demi, mes amis rentrent chez eux et je décide de finir ma soirée et le dernier coup du matin sur une autre rivière Franc-Comtoise et mon instinct aura vu juste avec une rivière légèrement haute et piquée mais un beau coup du soir et coup du matin en sèche. Un pur régal
Les plus beaux poissons de ces derniers instants ou la mobilité m aura permis de croiser quelques zébrures 😊 et des amis.
La Touvre Situation de la pêche en 2021
L ouverture du wading à enfin eu lieu sur la Touvre et j attendai avec impatience et crainte ce moment. Impatient enfin de pouvoir enfin bouger après des mois de confinement, retrouver les bords de la rivières mais des craintes sur l état de la Touvre.
En effet de nouvelles mortalités sont apparus début 2021 et lors d un séjour en mars sur la rivière, j ai pu constater l ampleur des dégâts. Chaque poisson que je voyais, étaient touchés par la saprolegniose et de temps en temps, on voyait des cadavres de truites dans le fond de la rivière. Je n ai pas pu pêcher.
Suite à cet hécatombe, des mesures sont mise en place. No kill sur la truite fario de la Source au pont de la Route de Paris à Gond pontouvre et identification par l aappma et la fédération des causes de cette maladie.
Déjà 3-4ans que la rivière est touchée et impactée mais est ce pas l année de trop…
Fidèle à cette rivière, j avais pris rendez vous pour l ouverture mi-mai avec un ami. Mon ressenti du mois de mars se confirme et le résultat de la journée sera qu éphémère au vu du cheptel restant sur le parcours du no kill.
En 4ans, le plus gros du cheptel à disparu et il reste vraiment pas grand chose. Certes les conditions du mois de mai ont pas été terrible avec une eau légèrement piquée, un temps pluvieux venteux mais la connaissance des lieux et de la rivière me donne se ressenti qu’on a vraiment perdu la majorité des géniteurs et que ça va être dur de retrouver les grands jours d antan (qui ne sont pas si loin) de ce « fabuleux » parcours…
Car même si j ai pu voir des truitelles, des poissons jeunes de 30cm, arriveront-ils a maturiter pour se reproduire et grandir paisiblement dans la rivière ou vont ils subir encore une fois de plus cette maladie…
C est vrai, on voit encore circuler des photos de beaux poissons, il reste encore quelques beaux poissons mais C est incomparable à l année dernière, il y a 2 ans, il y a 3 ans. Elle a vraiment pris chère et les survivantes portent encore des séquelles…
Malgré cette ouverture, l influence des pêcheurs sur la rivière à été très calme je trouve pour une semaine d ouverture. J ai jamais vu le parcours du no kill aussi désert et même si la météo n était pas propice, je pense pas que le temps en soit la raison.
Bien entendu, il n y a pas que le parcours no kill de la Camoche. J ai vadrouillé de l amont à l aval sur différents secteurs que je connais bien et le constat reste très mitigé. Des kilomètres parcourus pour parfois croiser 1 ou 2 poissons correctes. La traque des beaux poissons se compliquent et faut pas se rater
Même les fameux spots squatté du matin au soir étaient déserté comme le virage. Moins de poissons = moins de pêcheurs ?!
Avec l arrivée des beaux jours et l eau qui va s éclaircir, voir si on observe plus de poissons 🤞
Ces fameuses « Grassettes » aux couleurs cuivrés restent unique par leur robe et j espère que la situation va s arranger.
Pourtant a l heure ou j écris elles sont :
Au pays des Sorgues
Petit séjour en famille à l’Isle sur la Sorgue pour profiter de la région et du soleil avec ma petite femme et mon poupou. Au programme, balade, repos, farniente au bord de la rivière, resto, baignade, marche et bien entendu quelques petites parties de pêche car comment ne pas résister à la tentation d’aller taquiner les truites et ombres avec cette magnifique rivière. Par contre mes parties de pêche allaient être limité car c’était des vacances en famille avant tout mais j’ai la chance d’avoir une compagne conciliante et patiente.
J’ai pu profiter de 3 coups du matin de 6h à 9h. ça change des journées entières passées au bord de l’eau et ou là en peu de temps, il faut être rapidement opérationnel et profiter un max de ce début de matinée au bord de l’eau pour essayer de séduire quelques poissons.
Connaissant un petit peu la rivière, je me suis dirigé vers des secteurs propices à réussir mes pêches rapides et les premiers ombres se feront pas attendre. Quel plaisir la pêche à vue sur ce poisson joueur et parfois capricieux.
C’est agréable de se retrouver de bonne heure au bord de l’eau et même si le réveil à 5h15 pique un peu, on oubli vite lorsqu’on découvre le réveil matinal d’une rivière. Et sur certaine rivière, cela vaut le coup de se lever tôt car on observe des poissons qu’on verrait pas la journée …
A chaque sortie, j’ai pu touché du poisson, avec une majorité d’ombre. J’ai décroché quelques truites au ferrage. Elle était assez éduquée et les leurrer n’étaient pas chose facile. Quelques arcs étaient présente aussi.
La Sorgue, c’est le royaume de la pêche à vue et j’ai pu profité pour essayer quelques nouveaux modèles de nymphes sur ces ombres éduqués. Le résultat était assez concluant. Bien entendu , la nymphe ne fait pas tout mais faire le bon choix fait partie de la réussite avec l’approche, le lancer et la dérive.
Une après-midi, madame a enfilé les waders en double que j’avais emmené et nous sommes parti après avoir traverser la rivière et marcher un peu, nous nous sommes posé sur des petites plages à l’abri de la foule. Malheureusement au moment de pouvoir pêcher quand le petit s’est mis à faire sa sieste, les canoés ont défilés. J’étais bien dégoûté car j’avais repéré en tête d’une fosse 2 très jolies truites en poste mais au passage des bateaux, elles sont vite reparti se planquer… C’était loupé pour ce coup là.
Une fin d’après-midi, j’ai pu profité avant le match de la France de 2h30 de pêche. Madame étant resté se reposer dans la maison de vacances. Temps orageux et couvert, quelques mouche de mai qui dérive mais très peu d’activité de surface. La NAV sera la meilleure approche et dès mon arrivé je décrocherai dans une fosse une belle truite ou malheureusement j’ai pas assez appuyé mon ferrage. Je me rattraperai sur ce même poste avec un ombre de 30cm avant de m’attaquer à un bel ombre sur une gravière. Il était accompagné de 3-4 individus mais de plus petites tailles et bien entendu je ciblerai le plus beau poisson. Il succombera rapidement à une petite nymphe céramique suivi d’un joli combat. Du pur bonheur
Juste après cette prise je repère un second beau poisson dans une belle veine d’eau mais cette fois-ci le poisson est joueur enfin plutôt boudeur et il m’aura fallu trouver la bonne nymphe pour le faire réagir et saisir sa proie. C’est marrant comment certaines nymphes sont des aimants à Ombres … Combat filmé avec ma Gopro jusqu’à l’épuisette mais le gros étendart se fera la mal avant un petit cliché.
Depuis cette année, la législation au bord de la rivière a évolué car il s’avère que depuis quelques années, la population d’ombres et de truites est en baisse à cause de différents facteurs (pollution, prélèvement). J’ai même remarqué au bord de la rivière, des affiches mises par des pêcheurs indiquant « Sorgue désert piscicole ». Pour ceux qui ont connu la Sorgue lors des années phares en effet ça doit être frustrant et cette nouvelle réglementation des prises avec no-kill totale pour l’ombre fera un plus grand bien à la rivière. je reste persuadé qu’il y a des cycles et malgré une baisse de la population de l’ombre (en pratiquant la rivière depuis 3ans de suite, je remarque sur certains secteurs des variations en baisse). Après cette année malgré une végétation luxuriante ou les poissons peuvent se cacher, j’ai comme même observer de très jolies zébrées (faut être matinale !). La rivière n’est pas un désert …
J’ai pu montré à ma copine la pêche à vue lorsque le soir après manger nous nous baladions au bord de la rivière. Avant mon départ je me suis commandé une nouvelle paire de polarisante Mau jim. Donc on avait chacun notre paire de lunettes. Elle loupera son premier combat après que j’ai ferré un ombre à vue. La prochaine fois ça sera la bonne et puis tant que notre poupou est petit, ce n’est pas évident pour l’apprentissage avec un bébé.
Une super semaine de vacance ou il fait bon d’y vivre. Une chose est sûre nous reviendrons…
Une ouverture de l’ombre réussi …
Mobilité et contraste en cette fin d’été
La dernière semaine de pêche lors de cette fermeture à la truite a été marqué par les intempéries. J’avais rien réservé pour ce dernier séjour et je partais à l’aventure accompagnée de ma tente. Et sans le savoir j’avais choisis la bonne formule.Mon séjour débutera dans le Jura. Et oui encore cette belle région ! Je suis tombé sous le charme. Et que dire de la pêche à vue ?! Cette technique de pêche, reine dans ces cours d’eaux calcaires aux eaux limpides et cristallines apportent aux pêcheurs, une sorte de dépendance à ce mode de pêche. On en devient accroc à en rêver la nuit et à s’imaginer les voyages les plus fous à la conquête de grosses truites aux robes magnifiques. Pour ma part je compte plus les kilomètres parcourus en voiture ou à pied à la recherche d’une truite ou d’un ombre entrain de nympher. Il m’arrive même lors d’un séjour comme le dernier de dormir dans ma voiture pour n’avoir aucune contrainte et d’être dès le lever du soleil, le premier au bord de l’eau pour s’imprégner de la magie d’une pêche matinale et voir la nature se réveiller.
Et quand vous croisez la route d’une telle zébrée, votre esprit part dans la 5ème dimension des pêcheurs à la mouche. La pêche à vue est une addiction, une drogue, croyez en moi !!!
Cette technique délaissée par certains pourtant, apportent aux pêcheurs des sensations garanties. Voir un poisson sous l’eau venir saisir la nymphe du pêcheur, ça n’a pas de prix et la magie de cette technique prend tout son ampleur. C’est un peu comme voir sa mouche virevolté par le courant disparaître sous le gobage d’un poisson.
Une technique ou chaque détail compte, de la confection de la nymphe à la réalisation de sa pointe. L’approche est primordial, le positionnement du pêcheur, l’exposition du soleil, le courant. Et lorsque la fin de saison a apprivoiser les truites à un paroxysme absolu, la pêche à vue devient une traque, une chasse vers son trophée. Et dans ces moments là, le pêcheur doit utiliser toute sa ruse et sa technique pour faire face à des poissons rusés et éduqués face à la pression de pêche.
Et après 2.5 jours de pêche assez compliqué, la pluie s’invite au décor et après 2 nuits marqués par des pluies plus soutenus, le verdict tombe
Rivière en crue, le pêcheur regarde ce spectacle d’un regard mitigé. D’un coté, la rivière qui avait besoin de cette apport d’eau après un été sans pluie mais de l’autre il y a le pêcheur en vacance qui est bloqué par ce spectacle de la nature. Le pêcheur déprime, observe son portable et la courbe de la rivière. Une journée sans pêche ça passe mais si c’est plus longtemps, on peut vite partir dans une dépression. Mais le pêcheur que je suis ne renonce pas pour assouvir sa passion et l’aventure n’était loin d’être fini…
Un lingot d’or bien gras, cette dernière zébrée qui prend ces couleurs d’automne sera la dernière prise sur cette rivière avant la montée de eaux, l’aventure ici s’arrêtera avec ce dernier joli cliché, la fermeture pointe son nez, les feuilles tombent, les pluies abondantes arrivent. Mais le pêcheur a encore 5 jours avant la clôture de la pêche à la truite et quand vous réservez rien à l’avance, il faut savoir changer de cap …
Nouvel espoir
Direction l’Albarine, on tente le coup malgré une courbe du niveau d’eau qui est bien monté mais qui est entrain de redescendre. Pendant le trajet je croise les doigts car cette journée d’hier sans pêche m’a un peu perturbé. Le verdict arrive très vite en arrivant dans la vallée, une eau teintée mais un niveau largement pêchable et en longeant la rivière, quelques pêcheurs au toc sont de sortis. Finis la pêche à vue, j’équipe vite mon bas de ligne de brins de couleurs, je raccourcis sa taille et c’est partis pour une après midi de pêche en nymphe au fils ! Il faut savoir être polyvalent et s’adapter rapidement à la situation. Les premiers poissons ne tarderont pas à montrer leur présence. Ma petite nymphe casquée or sur hameçon 18 séduira plusieurs poissons surtout les truites. Des poissons combatifs à la robe magnifique.
De temps en temps un gobage se manifeste et grâce à un bas de ligne polyvalent je peux passer de la nymphe en sèche en 1 clic.
Le lendemain matin après une nuit encore pluvieuse, j’essayerai sur le no-kill de Tenay de pêcher à vue, une légère amélioration mais pas assez pour apercevoir beaucoup de poissons à vue mais un ombre et une truite rejoindront l’épuisette mais dur dur dans ce genre de situation de voir sa nymphe évoluer et surtout de voir les poissons. Dès le matin, une alerte orange pour le vent était indiqué pour la région et une bonne partie de la France. Mais il pointera le bout de son nez à midi ou il fut ensuite impossible de pêcher.
Le bon choix ???
Je devais de nouveau retrouver un plan B pour la fin de mon séjour. Je pliais ma tente au camping de Chaley et reprenait la route. C’était assez tendu avec le vent mais le voyage se passa bien. Après 5h de route je rejoignais une nouvelle rivière que je connais très bien. J’arrivais juste avant la tombée de la nuit, pour voir un niveau parfait et une eau limpide. Quelques gobages mais un ciel menaçant. Pas grave, je sors la canne rapidement et au 3ème passages c’est ferré avec une truite. Je pouvais plier, la pluie arriva et durera toute la nuit. Je Priais pour que les niveaux restent intact pour ces 2 derniers jours de pêche … et je pouvais m’endormir dans le fond de ma voiture avec un rêve de pêcheur …
road trip … le final
A la découverte de l’Albarine
A 1h15 de cette rivière, je ne pouvais pas manquer cette occasion de découvrir ce joyau et s’est chose faite le lendemain de ma visite sur l’Ain. On continue l’aventure et cette fois ci, l’Albarine et une eau parfaitement limpide remplis de truites et d’ombres ! un paradis vraiment ou cette rivière est poissonneuse et sympathique dans sa partie sauvage !! Après est-elle aussi difficile à cette époque tant décrit pas certains pêcheurs … Verdict après une journée à vue
On retrouve la pêche à vue des ombres, et il me faudra pas beaucoup de temps pour me mettre en action et mouiller l’épuisette. Cette fois-ci les poissons se situent dans des veines d’eaux beaucoup plus profonde et du coup l’utilisation de nymphe plus lourde sera plus adapté. Et ma boîte est bien garni pour faire face aux humeurs de ce poisson fantasme et j’arriverai vite à trouver 2-3 modèles qui tireront leur épingle du jeu. A force de pêcher différentes rivières plus ou moins compliquées, on arrive vite à s’adapter et pour une première sur l’Albarine en pleins mois d’août, ça s’est plutôt excellemment bien passée. Quelques beaux poissons de +40 avec de beaux combats, d’autres calibrée, une dizaine d’ombres sortis plus quelques décrochés dont un très gros mais c’est le jeu. Certains recrachaient hyper vite. Une superbe journée passé malheureusement trop vite surtout quand on connaît pas la rivière, on perd toujours un peu de temps à localiser les bons spots mais un plaisir de découvrir de nouveau petit coin bien sympathique.
Des poissons vifs, combatif et très malin. La pêche de l’ombre à vue, une pêche captivante.
Suis-je pas bien en vacance dans de tels décors ??? Le kif
Remise à l’eau d’un beau pépère !!
Arrivait déjà le dernier jour de mes vacances de pêche. Je savais pas trop vers ou me diriger pour cette dernière journée. Retourner sur l’Albarine pour plier du blank ou espérer juste un seul ferrage sur une truite de la Bienne. Tout était la question mais j’étais pas mal fatigué du coup mon choix se porta pour rester près du camp de base et pourquoi pas finir en beauté. A ce moment là j’en doutais fort.
Le beau temps avec de grosse chaleur était de nouveaux de retour dans la vallée. L’eau était redevenu très clair, un débit redevenu d’étiage. Le lâcher d’eau a bien nettoyer le fond de la rivière car il commençait à y avoir beaucoup d’algues.
- 7h30 : j’arrive sur un spot que j’apprécie bien, j’ai décroché cette semaine un poisson lors d’un combat malheureusement mais d’autres n’ont pas encore goûtés ma petite nymphe mais cette endroit est ultra difficile et je me casserai encore les dents.
- 9H30 : je décide sur un coup de tête de descendre en aval de ce spot, un endroit qui m’attire pas forcément et au détour d’un spot je remonte lentement la rivière et commence à apercevoir 2 jolies poissons en spot.
- 10H : Une approche délicate pour ce spot, le poisson reste toujours en poste dans ce courant. 2-3 passages avec ma premières nymphes mais rien ne se passe. On change, on relance discrètement, et à la seconde dérive c’est ferré ! le combat commence, le poisson descend le courant mais malheureusement ma soie se prend dans des arbres en aplombs et le poisson remonte le courant en direction de souches et d’arbres dans l’eau. Je réagis au plus vite mais il est trop tard, le poisson est dans les tas de branches. Et grosse erreur je prend le nylon par la main et c’est la casse 🙁
- 11H : Retour à la voiture, et 2ème frayeurs de la semaine, un frelon me tombe sur la tête et me pique 🙁
- 11H30 : A la recherche d’une pharmacie car j’ai trop mal mais heureusement je n’ai pas enflé.
- 13H : J’essaye d’avaler un repas et de me remotiver malgré la douleur, je commence sur un secteur que je connais mais calme plat.
- 14H : J’arrive sur un spot, 2 moucheurs s’équipent aussi. Une petite discussion et je pars rejoindre la rivière, direction le spot de ce matin et pourquoi pas voir plus loin. Je marche pas mal sans trop croisé de poissons quand soudain sur un grand plat un premier poisson aperçu, je lance, ça dérive doucement c’est pendu mais gros rush et je bloque comme un débile et je pète. C’était pas super gros en plus mais déçu 🙁
- 15H : Obligé d’arrêter de descendre la rivière car un pêcheur se trouve en aval du coup marche arrière et c’est parti pour remonter la rive. J’avance en scrutant le large quand soudain un engin en bordure descendant sur moi. Un lancer suivi d’un second et la petite nymphe se fait aspirer par cette énorme bouche, ferrage appuyé et premier gros rush contrôlé !! un gros combat s’en suit, le cœur bat à 100 à l’heure, car j’ai devant moi surement le plus gros poisson de ma journée et de ma semaine. Instant incertain jusqu’au moment ou je glisse ce trésor dans l’épuisette !!! Waouuuuu j’oublie la douleur et cette journée qui s’annonçait vraiment pourri.
Ma quête aux étoiles estivales réussit …
Après cette magnifique zébrée, j’ai continué mon chemin en direction de la voiture quand soudain une belle dormeuse. Je change avec une nymphe un peu plus lesté, un lancé suffira, la nymphe atterrira devant sa bouche et se fera aspirer tellement le lancer fut précis. Ferrage mais décrochage 3 secondes après.
Peu importe ma journée était bien remplis et je pouvais prendre la route sereinement la tête remplis d’étoile …
Summer 2015 Road trip
Une semaine entièrement de pêche en solo avec des conditions estivales et des poissons ultra sélectifs, une pêche passionnante et pas facile mais tellement captivante et envoûtante. Des paysages à couper le souffle comme toujours.De grosses émotions parfois et des frayeurs !! 3 rivières parcourus avec des premières pour moi… Des décors différents, des approches différentes mais la même passion, la traque de nos poissons favoris.
Tour d’horizons
Mon camp de base était établi sur la Bienne, rivière somptueuse du Jura. Depuis ma première rencontre en mai, j’avais qu’une envie, y revenir pour ces belles zébrées et son paysage mais nous sommes fin août, un niveau d’étiage conséquent et des poissons ultra sollicités depuis l’ouverture qui on prit un comportement d’éducation absolu face aux pêcheurs, à nos mouches. Une pêche délicate et ultra fine ou faut rien lâcher et rien n’abandonner pour arriver à ces rêves … ça aura été la pêche la plus compliquée de la saison pour l’instant mais ça fait du bien parfois de se ramasser un peu. Depuis le début de saison sur toutes les rivières parcourus, j’arrive à chaque sortie à tirer mon épingle du jeu mais cette fois-ci je connaîtrais lors d’une journée le zéros pointé … Rivière difficile mais tellement somptueuse.
Une eau très claire, des poissons mobiles jamais en poste, des zones de calme sans courant,aucune éclosion, il fallait donc faire face à tant de paramètre pour arriver à sortir son épingle du jeu. De plus, une rivière victime de son succès depuis sa ré-ouverture en no-kill ou chaque jour de nombreux pêcheurs fréquentent la rivière et forcément à certaines périodes de l’année, la pêche devient compliqué surtout par eaux basses.
Dans ces conditions, la pêche en nymphe légère à vue est reine. Soie 4, un très long bas de ligne sur une pointe ultra fine (10 voir 9centième à certains moments) sur de petites nymphes. Certains de mes modèles présentés lors de l’article précédent m’ont permis de détourner quelques poissons éduqués. Mais les poissons étaient vraiment éduqués et chaque prise se méritaient et chaque poisson ramené à l’épuisette était une grande récompense. Même le nylon ultra fin , la micro nymphe non lesté étaient détectés trop souvent malgré l’ application du pêcheur. Fallait que chaque approche, chaque posée, chaque dérive soient parfaite pour espérer arriver à son bonheur quand la magie voulait bien s’opèrer …
Ne sont-elles pas belles nos zébrées de France ??? Une beauté de la nature pour moi, la perfection qui m’aura valu une petite frayeur. J’étais en hauteur, le poisson approche la bordure, la ligne est déjà dans l’eau, je ramène lentement ma soie pour amener la nymphe dans son champ de vision, la proie est détecté et saisit dans le fond (assez profond), ferrage, puis prise de contact, un moment fort en émotion. Je contrôle grâce à ma hauteur les premiers secondes du combat malgré la taille du poisson mais un premier gros rush arrive et le poisson se retrouve dans le milieu de la rivière. La zone est encombrée sur chaque coté par des arbres et le fond est parsemé de gros cailloux. Je dois descendre de cette petite colline caillouteuse et dans ces moments là aucune hésitation on file tous droit et malheureusement je glisse et je finis 2m plus bas sur le cul, veste arraché et coude abîmé mais plus de peur que de mal et surtout j’ai toujours la canne en main et le poisson au bout. Je pourrais finir le combat rapidement 🙂 pour glisser cette beauté de la nature
De gros orages avec des pluies soutenus lors d’une nuit et une matinée fera du bien à la nature. Ce jour là, la rivière ne bougera pas mais le lendemain matin en partant faire le coup du matin je me retrouve avec un lâcher d’eau à plus de 20 mètre cube, une eau teintée et là forcément impossible de pêcher. On prend le risque et on part à l’aventure sur la rivière d’Ain à Champagnole découvrir cette mythique rivière.
Une très jolie rivière malgré une eau légèrement teintée mais grâce au blog à Nico39, j’ai pu avoir des renseignements sur les secteurs dont une partie en débit réservé ou l’eau était plus claire et ou la pêche à vue était possible. Merci pour le partage et ces informations Nicolas :)via ton blog. Voici le lien pour ceux qui connaissent pas ce blog : http://www.nicolas39-peche-mouche.com/
Quelques poissons lors de cette sortie dont une fin d’après midi en sèche sur des petites truites sympathiques. Une charmante rivière ou faudra revenir pour voir son vraie potentiel avec une eau plus claire.
La fin du séjour approche déjà mais encore de belles choses à faire partager prochainement …
Série de nymphes estivale
Quelques petits modèles de nymphes légères pour cette période estivale. On prépare les prochaines vacances avec des classiques et de nouveaux modèles passe partout . Du light en cette période de l’année … Surtout au mois d’août ou la pêche devient plus difficile.
Gammare léger avec des nuances de différentes couleurs.
- Hameçon n°16 Tiemco 2488
- Fils Rose
- Fils de cuivre fin coloré argent pour le cerclage
- Body Stretch transparent
- Dubbing Synthétique nymphe. Utilisation de 2 couleurs (orange et beige clair)
- Résine UV
Le gammare est une nymphe connu par tous le monde. Plusieurs varientes sont possible que ça soit en taille, poids, couleurs, matériaux. Cette nymphe est redoutable sur les truites comme sur les ombres. Un passe partout à avoir obligatoirement dans sa boîte … Ce modèle est très léger car je n’ai mis aucun fils de pombs, une arme redoutable en cette période.
Petites nymphes sur hameçon de 18 avec bille laiton de 2mm. Encore du léger pour une pêche discrète et redoutable sur des poissons éduqués.
Une variente en couleur … le montage des nymphe est un univers ou l’imagination n’a aucune limite que se soient dans les couleurs utilisées dans les matériaux. J’adore vraiment.
Une taille en dessous sur hameçon de 20 kamasan B405 lorsque les poissons deviennent plus tatillon face à nos mouches. Toujours sur bille laiton pour une pêche ultra discrète. J’ai souvent remarqué de très jolis poissons postés dans très peu d’eau et pour attaquer ce genre de poissons, il faut vraiment des nymphes discrètes.
Pour la pêche de la truite je ne descend pas en dessous de 20 en taille d’hameçon car après on risque de trop décroché surtout sur les beaux poissons.Maintenant il reste plus qu’à essayer cette petite série au bord de l’eau. L’aventure recommence…
En eaux profondes
Une dépression est annoncée pour ce week end annonçant rafraîchissement par des pluies et des orages. Enfin de l’eau pour notre nature. Une pêche était prévu ce samedi et j’allais me retrouver seul jusqu’à la veille ou mon ami Pierrot se proposa de m’emmener pour passer cette journée de pêche ensemble. Une météo plus clémente à l’ouest de Paris et des Orages, pluies vers la Bourgogne … Peu importe on décide de prendre le risque, direction La Côte d’Or pour la traque de ces ombres et de ces truites. La rivière me manque …
On retrouve vite les bords de la Seine et nous choisirons d’un accord commun un secteur avec de belles fosses. A notre arrivé, le temps est couvert et orageux avec dès le début une légère pluie qui s’invite. Un temps au top ou malgré la faible luminosité extérieur, la rivière reste un aquarium et on distingue très rapidement les premiers beaux ombres. La pêche en plein mois d’août n’est pas la meilleure et nous sommes déjà sur la pente descendente vers la fermeture proche de la 1ère catégorie. Que la saison passe vite…
C’est le royaume de la pêche à vue en sèche ou en nymphe. Les poissons ont été sollicité depuis l’ouverture par de nombreux pêcheurs et même les ombres habitués à rester en place se comportent différemment en prenant parfois des fuites digne d’une truite. L’approche et la pêche devra être discrètes et soignées pour tirer son épingle du jeu dans cette arène surpêchée mais tant magique.
Malgré la sécheresse des 2 mois passés, le niveau semble très correcte et ce secteur à l’avantage d’avoir de très belle zone de profondeur ou les poissons se positionne. Ces fosses apportent oxygène, nourriture et sécurité pour ces grands poissons. La pêche n’est vraiment pas évidente dans ces secteurs car parfois le poisson se trouve dans 2m voir 3m de profondeur. La magie de la pêche à la nymphe à vue prend tous son sens. Faire descendre le plus naturellement possible sa petite nymphe dans la couche d’eau jusqu’au poisson recherché. A de telles profondeurs avec des petites nymphes sur des hameçons compris entre 16 et 20, il est quasiment impossible à partir d’un certain moment d’observer sa nymphe évoluée. Il faudra alors deviner sa dérive toute en observant l’ombre convoîté.
L’instant magique apparaît lorsque vous voyez le comportement du poisson changé. La dérive est parfaite, la nymphe est descendu naturellement traversant cette grosse couche d’eau. L’ombre se décale pour aller saisir sa proie et ouvre grand la bouche … La magie opère, un pur moment entre cet instant ou le poisson se saisit de la nymphe, l’interprétation du moucheur suivi de son ferrage. Et ferrer un ombre de plus de 40cm dans une eau claire comme un aquarium avec 2-3m de fond c’est un moment plus que magique et une superbe récompense entre l’approche, le lancer et surtout la dérive. Le choix de la nymphe est aussi primordiale entre sa taille, son aspect et son poids. Les poissons de la Haute Seine en voient passer des milliers donc chaque détail compte et chaque prise est une récompense pour le moucheur.
Et en fin de matinée, j’aurai réussi 3 supers coups dans des zones profondes pas évidente avec 3 magnifiques ombres entre 42 et 46cm dont leur défense aura été majestueuse avec de beaux rush et quelques chandelles !! Les 2 premiers se sont déplacées vers la nymphe et on ouvert la bouche comme des gorets affâmés (pourtant il était pas entrain de nympher) et le dernier aura été pris à ras du fond. Je voyais plus ma nymphe et le plus gros poisson de la zone se décale et vient broûter le fond une première fois j’anime légèrement il poursuit en avançant et j’en déduit qu’il est sur ma nymphe car avant de l’attaquer il était immobile. Ferrage et je ressens ce gros ombre comprimer mon blank …
Pierrot fera un joli ombre en nymphe à vue malgré que ça soit pas sa pêche de prélidection mais il s’en sort pas trop mal. Je toucherai 2 petits ombrets de 10cm qui est très bon signe comme quoi le poisson se reproduit et on observe différente tranche d’âge au bord de la rivière. La relève est assurée.
Après un bon repas, on décide de changer de secteurs et de remonter sur l’amont de la rivière. Je commencerai par décroché 2 truites à vue à la nymphe-noyée, elle déclenche l’attaque lorsque la nymphe passe devant leur nez avec la pression du courant et de la ligne. Un beau poisson dans le lot se décrochera. Quelques gobages apparaîtra enfin sur l’eau et Pierrot pourra enfin pêché en sèche pour son plaisir. Jusqu’au soir la pêche en sèche nous apportera pas mal de poissons surtout des ombres. C’était pas des gobages réguliers mais si la mouche passe au bonne endroit, il y avait de grandes chances que le poisson monte la saisir (bien entendu faut avoir une bonne mouche d’ensemble)
J’espère pouvoir revenir encore une fois sur cette magnifique rivière avant la fermeture, on devient vite accroc de la pêche en profondeur ou chaque poisson est mérité. Merci à mon ami Pierrot pour cette journée et maintenant place aux préparatifs pour une session mouche fin août avec je l’espère de beaux clichés comme souvenir …
Relachez vos rêves …