On poursuit l’aventure avec ce 3ème volet à la poursuite des gros ombres et belles truites en nymphe à vue. De beaux souvenirs gravés dans cette vidéo. A bientôt et relâchez vos rêves
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Nymphe à vue dans le Jura
Après quelques mois d absence sur le blog, petit souvenir d’un printemps bien humide avec une nouvelle session qui arrivait.
4 jours de pêche ou l aventure m emmènera sur 4 rivières différentes afin de palier aux rivieres en crue et espérer pouvoir pêcher à vue… C était loin d être gagné mais la persévérance et la mobilité aura payé
J arrive assez tard sur cette première riviere et malheureusement les niveaux sont tendus et il sera impossible de pêcher a vue. Je décide donc de parcourir les berges à la recherche d’éventuel gobages. Quelques mouches de mai virevolte. Je repère juste un poisson en activité, le seul de la soirée. Un seul poser et c est pendu. Un gros rush puissant que j ai pas pu bloquer. Un poisson en pleine forme avec de belles couleurs.
Le lendemain matin j arrive dans le Jura et je décide de commencer mon aventure sur une rivière ou je n ai pas mis les pieds depuis 5ans déjà. De beaux souvenirs qui resurgissent avec tout l appréhension sur l état de la rivière.
Un niveau parfait, de l eau assez claire en bordure et je repère rapidement un 1er poisson qui effectue son parcours assez rapidement. Je me cale discrètement et attends tranquillement. Sur une belle animation de ma nymphe, j admire cette première zébrée
je poursuis ma remontee de riviere quand je croise 2 très beaux poissons qui nymphent chacun leur tour. Je me cale et essaye le 1er poisson qui s en fiche complètement de ma nymphe. Je change de nymphe mais s en suit un refus. Poisson assez malin…
Intéressant mais le temps d étudier la situation, je lève mes yeux au niveau de la gravière et je me rend compte que l eau commence a se teinter et à monter. Les 2 poissons disparaissent suite à ce changement. Pour anticiper ce lâcher, je descends sur l aval ou je croise mon ami Clément. Mais l eau finit par se teinter et je décide en début d après midi de quitter la rivière.
Direction la haute rivière d’Ain mais sur la route, un tres gros orage tombe. Route coupé et rivière impraticable sur Champagnole. La malchance est encore avec moi pour découvrir ce joyau français. A chaque fois que j ai planifié une journée, les conditions pour pêcher à vue n’y était pas. Journée fini !
Le lendemain, une fenêtre s ouvre enfin à nous sur l amont de Syam ou la HRA est parfaite pour la pêche à vue.
Je passerai la journée avec Clément et ces amis à découvrir ce magnifique secteur amont de la rivière …
Un super souvenir quand je glisse enfin la zébrée tant attendu de cette rivière. La magie opère entre soleil, nymphe à vue et partage entre amis.
Une pêche agréable ou je découvre différents profils jusqu’à des gorges plus étroites avec de jolies zébrées.
Après une journée et demi, mes amis rentrent chez eux et je décide de finir ma soirée et le dernier coup du matin sur une autre rivière Franc-Comtoise et mon instinct aura vu juste avec une rivière légèrement haute et piquée mais un beau coup du soir et coup du matin en sèche. Un pur régal
Les plus beaux poissons de ces derniers instants ou la mobilité m aura permis de croiser quelques zébrures 😊 et des amis.
La Touvre Situation de la pêche en 2021
L ouverture du wading à enfin eu lieu sur la Touvre et j attendai avec impatience et crainte ce moment. Impatient enfin de pouvoir enfin bouger après des mois de confinement, retrouver les bords de la rivières mais des craintes sur l état de la Touvre.
En effet de nouvelles mortalités sont apparus début 2021 et lors d un séjour en mars sur la rivière, j ai pu constater l ampleur des dégâts. Chaque poisson que je voyais, étaient touchés par la saprolegniose et de temps en temps, on voyait des cadavres de truites dans le fond de la rivière. Je n ai pas pu pêcher.
Suite à cet hécatombe, des mesures sont mise en place. No kill sur la truite fario de la Source au pont de la Route de Paris à Gond pontouvre et identification par l aappma et la fédération des causes de cette maladie.
Déjà 3-4ans que la rivière est touchée et impactée mais est ce pas l année de trop…
Fidèle à cette rivière, j avais pris rendez vous pour l ouverture mi-mai avec un ami. Mon ressenti du mois de mars se confirme et le résultat de la journée sera qu éphémère au vu du cheptel restant sur le parcours du no kill.
En 4ans, le plus gros du cheptel à disparu et il reste vraiment pas grand chose. Certes les conditions du mois de mai ont pas été terrible avec une eau légèrement piquée, un temps pluvieux venteux mais la connaissance des lieux et de la rivière me donne se ressenti qu’on a vraiment perdu la majorité des géniteurs et que ça va être dur de retrouver les grands jours d antan (qui ne sont pas si loin) de ce « fabuleux » parcours…
Car même si j ai pu voir des truitelles, des poissons jeunes de 30cm, arriveront-ils a maturiter pour se reproduire et grandir paisiblement dans la rivière ou vont ils subir encore une fois de plus cette maladie…
C est vrai, on voit encore circuler des photos de beaux poissons, il reste encore quelques beaux poissons mais C est incomparable à l année dernière, il y a 2 ans, il y a 3 ans. Elle a vraiment pris chère et les survivantes portent encore des séquelles…
Malgré cette ouverture, l influence des pêcheurs sur la rivière à été très calme je trouve pour une semaine d ouverture. J ai jamais vu le parcours du no kill aussi désert et même si la météo n était pas propice, je pense pas que le temps en soit la raison.
Bien entendu, il n y a pas que le parcours no kill de la Camoche. J ai vadrouillé de l amont à l aval sur différents secteurs que je connais bien et le constat reste très mitigé. Des kilomètres parcourus pour parfois croiser 1 ou 2 poissons correctes. La traque des beaux poissons se compliquent et faut pas se rater
Même les fameux spots squatté du matin au soir étaient déserté comme le virage. Moins de poissons = moins de pêcheurs ?!
Avec l arrivée des beaux jours et l eau qui va s éclaircir, voir si on observe plus de poissons 🤞
Ces fameuses « Grassettes » aux couleurs cuivrés restent unique par leur robe et j espère que la situation va s arranger.
Pourtant a l heure ou j écris elles sont :
Mon voyage au pays des Ombres / L’aquarium
Mon aventure commencera un lendemain de victoire des bleus contre l’Allemagne. Cette qualification en finale de l’Euro allait changer mon carnet route. Je pêcherai 2 jours sur la Seine avant un retour à la maison samedi soir pour profiter de la famille et se préparer pour cette grande finale de football avant de repartir le lundi à l’aventure à la conquête des ombres (malheureusement nous connaissons la suite mais bravo les bleus pour ce joli parcours).
Je commencerai ces 2 jours par un endroit que je connais très bien, un vrai aquarium naturel, un paradis pour le pêcheur à vue sur des poissons hypers éduqués mais le cadre, le calme et la magie que dégagent cette rivière vaut le détour rien que pour en prendre pleins les yeux mais connaissant très bien les lieux, je n’étais pas venus pour faire du tourisme dans cette aquarium d’eau douce … Pourtant adepte des lieux, ma partie de pêche commencera très mal avec un gros coup de flippe lorsque je me fais piéger par un fond mou près d’un champ à vache remplissant les cuissardes et par la même occasion en mouillant téléphone portable et appareil photo dans la poche. Sur le moment j’ai juste pensé à me dépêtré de ce danger et heureusement pour moi un arbre mort me sauvera. Comme quoi faut toujours rester prudent ! et pour couronner téléphone hs et appareil photo ne marchant plus pendant une journée. En le faisant sécher rapidement au soleil, il est reparti de plus belle ! Par contre pour le téléphone c’est foutu …
La pêche était donc mal partie et j’enchaînerai ensuite 3 décrochés en NAV. Quand ça veut pas ça veut pas !! heureusement que l’après-midi sera différente avec un joli pépère sorti dans une belle veine pris en dérive inerte avec une nymphe. Et le meilleur sera pour le coup du soir ou je me régalerai sur des petites imitations entre truites et ombres. Je finirai à la tombée de la nuit avec 2 gros ombres bien gras de plus de 40cm pris dans des courants. Il gobait sèchement dans les courants, je pensais au début à des truites mais c’était de gros ombres. Je posais au feeling ma mouche sans la voir et je ferrai au gobage. Fallait être précis dans la dépose et le placement du bas de ligne mais une soirée qui se finit mieux qu’elle avait commencé avec une dizaine de poissons en 2h30 de pêche ! Pas mal comme coup du soir 🙂 Le lendemain samedi sera complétement différent. Un réveil très matinal comme je les aime pour profiter du réveil de la rivière mais ça sera très calme jusqu’à 10h, peu de poissons repérés en bordure depuis 5h45 du matin et surtout une brume rendant l’atmosphère particulière et le paysage sublime. Pour profiter de ces instants magiques que nous donnent la rivière, il faut savoir se lever tôt et dès que les poissons se mettent à table et que votre dérive de la nymphe croisent un tel poisson, votre journée s’émerveille par ce cadeau en couleur … la journée était lancée.
Un grand poisson pris dans les profondeurs cristallines. Voir ces poissons décoller du fond et venir saisir sa nymphe c’est vraiment quelques choses de magique mais encore faut il avoir le bon timing dans le ferrage car ça va si vite. Vous ne voyez pas évoluer votre petite nymphe dans cette masse d’eau. Votre regard est porté sur le poisson.
Cette journée sera un régal avec un soleil de plomb, un temps certes un peu chaud mais parfait pour la pêche à vue surtout lorsque cette partie de rivière regorge de fosses profondes ou les grands poissons se calent par sécurité et par confort. Et dans ces conditions, il faut une certaine maîtrise pour faire réveiller la curiosité d’un gros ombre sur nos friandises car il faut descendre nos petites nymphes sans dragage dans 2 à 3m d’eau. Une partie de NAV comme je les aime et quand un bel ombre décolle pour saisir votre nymphe, le contact dans une tel profondeur est magique…
Mais pour descendre nos petites imitations et les faire naviguer sans dragage et bridage, nous utilisons de longues pointes en 10 et 12/100.
Une journée magique avec des poissons trophées ou j’oubliais la perte de mon téléphone et ou je pouvais me préparer sereinement à mon aventure qui débuterait lundi en direction de l’Albarine…
La magie d’un poisson, d’une rivière, d’une passion.
Je pouvais rentrer auprès de ma famille et préparer cette soirée finale … Snif snif
Embarqué prochainement pour un voyage aux pays des Ombres
Une aventure d’une semaine à la conquête des Ombres. Ce voyage vous emmènera sur différentes rivières de l’Hexagone. Des destinations connus pour ma part comme l’Albarine ou j’avais envie d’y retourner pour son cadre et sa technicité dans la pêche à vue à cette période estivale.
A ces nouvelles découvertes surprenantes que sera la Marne et le Rognon.
Et je ne pouvais pas oublier dans mon carnet de voyage, ma rivière de cœur pour la traque des gros ombres en NAV, c’est à dire la Seine, rivière magnifique et délicate par sa pêche au vu du nombre de pêcheur défilant sur ces berges.
Une semaine intense de pêche à découvrir de nouveaux secteurs, à dormir dans sa voiture, à parcourir des kilomètres à pied à la recherche du bon spot, à développer une vision semi-aquatique, à user des mètres de nylons, à en prendre pleins la vue, à jamais diverger sur son choix du spot, à foncer, à observer, à pêcher, à traquer, combattre pour un grand moment de bonheur au bord de l’eau à la conquête de ce majestueux poisson.
Prochainement je vous ferai vivre mon aventure de l’intérieur avec quelques surprises 🙂
pêche de l’ombre
Quelques petits clichés de cette dernière sortie. On s’est rabattu sur cette rivière au dernier moment au vu des niveaux sur le bassin amont de la Seine. Et ça sera sans regret avec une belle pêche en nymphe à vue à 80% malgré une eau légèrement teintée. De beaux ombres et une belle surprise de taille avec ce brochet ou j’ai fait la petite news lors de mon dernier article. Prochain rendez-vous sur cette rivière le week-end prochain pour la fête de la pêche de notre association, un bon moment en perspective. En espérant retrouver une eau limpide et claire pour essayer de déjouer la méfiance des plus beaux poissons … à suivre 🙂
Au pays des Sorgues
Petit séjour en famille à l’Isle sur la Sorgue pour profiter de la région et du soleil avec ma petite femme et mon poupou. Au programme, balade, repos, farniente au bord de la rivière, resto, baignade, marche et bien entendu quelques petites parties de pêche car comment ne pas résister à la tentation d’aller taquiner les truites et ombres avec cette magnifique rivière. Mes parties de pêche allaient être limité car c’était des vacances en famille avant tout mais j’ai la chance d’avoir une compagne conciliante et patiente.
J’ai pu profiter de 3 coups du matin de 6h à 9h. ça change des journées entières passées au bord de l’eau et ou là en peu de temps, il faut être rapidement opérationnel et profiter un max de ce début de matinée au bord de l’eau pour essayer de séduire quelques poissons.
Connaissant un petit peu la rivière, je me suis dirigé vers des secteurs propices à réussir mes pêches rapides et les premiers ombres se feront pas attendre. Quel plaisir la pêche à vue sur ce poisson joueur et parfois capricieux.
C’est agréable de se retrouver de bonne heure au bord de l’eau et même si le réveil à 5h15 pique un peu, on oubli vite lorsqu’on découvre le réveil matinal d’une rivière. Et sur certaine rivière, cela vaut le coup de se lever tôt car on observe des poissons qu’on verrait pas la journée …
A chaque sortie, j’ai pu touché du poisson, avec une majorité d’ombre. J’ai décroché quelques truites au ferrage. Elle était assez éduquée et les leurrer n’étaient pas chose facile. Quelques arcs étaient présente aussi.
La Sorgue, c’est le royaume de la pêche à vue et j’ai pu profité pour essayer quelques nouveaux modèles de nymphes sur ces ombres éduqués. Le résultat était assez concluant. Bien entendu , la nymphe ne fait pas tout mais faire le bon choix fait partie de la réussite avec l’approche, le lancer et la dérive.
Une après-midi, madame a enfilé les waders en double que j’avais emmené et nous sommes parti après avoir traverser la rivière et marcher un peu, nous nous sommes posé sur des petites plages à l’abri de la foule. Malheureusement au moment de pouvoir pêcher quand le petit s’est mis à faire sa sieste, les canoés ont défilés. J’étais bien dégoûté car j’avais repéré en tête d’une fosse 2 très jolies truites en poste mais au passage des bateaux, elles sont vite reparti se planquer… C’était loupé pour ce coup là.
Une fin d’après-midi, j’ai pu profité avant le match de la France de 2h30 de pêche. Madame étant resté se reposer dans la maison de vacances. Temps orageux et couvert, quelques mouche de mai qui dérive mais très peu d’activité de surface. La NAV sera la meilleure approche et dès mon arrivé je décrocherai dans une fosse une belle truite ou malheureusement j’ai pas assez appuyé mon ferrage. Je me rattraperai sur ce même poste avec un ombre de 30cm avant de m’attaquer à un bel ombre sur une gravière. Il était accompagné de 3-4 individus mais de plus petites tailles et bien entendu je ciblerai le plus beau poisson. Il succombera rapidement à une petite nymphe céramique suivi d’un joli combat. Du pur bonheur
Juste après cette prise je repère un second beau poisson dans une belle veine d’eau mais cette fois-ci le poisson est joueur enfin plutôt boudeur et il m’aura fallu trouver une autre nymphe pour le faire réagir et saisir sa proie. C’est marrant comment certaines nymphes sont des aimants à Ombres … Combat filmé avec ma Gopro jusqu’à l’épuisette mais le gros étendart se fera la mal avant un petit cliché.
Depuis cette année, la législation au bord de la rivière a évolué car il s’avère que depuis quelques années, la population d’ombres et de truites est en baisse à cause de différents facteurs (pollution, prélèvement). J’ai même remarqué au bord de la rivière, des affiches mises par des pêcheurs indiquant « Sorgue désert piscicole ». Pour ceux qui ont connu la Sorgue lors des années phares en effet ça doit être frustrant et cette nouvelle réglementation des prises avec no-kill totale pour l’ombre fera un plus grand bien à la rivière. je reste persuadé qu’il y a des cycles et malgré une baisse de la population de l’ombre (en pratiquant la rivière depuis 3ans de suite, je remarque sur certains secteurs des variations en baisse). Cette année malgré une végétation luxuriante ou les poissons peuvent se cacher, j’ai quand même observer de très jolies zébrées (faut être matinale !). La rivière n’est pas un désert …
J’ai pu montré à ma copine la pêche à vue lorsque le soir après manger nous nous baladions au bord de la rivière. Avant mon départ je me suis commandé une nouvelle paire de polarisante Mau jim. Donc on avait chacun notre paire de lunettes. Elle loupera son premier combat après que j’ai ferré un ombre à vue. La prochaine fois ça sera la bonne et puis tant que notre poupou est petit, ce n’est pas évident pour l’apprentissage avec un bébé.
Une super semaine de vacance ou il fait bon d’y vivre. Une chose est sûre nous reviendrons…
Une ouverture de l’ombre réussi …
Rêve d’une nuit à la réalité
Un réveil très matinal après une nuit bien arrosée et des rêves pleins la tête. J’attaquerai les extrêmes bordures à la recherche de poissons en poste en attendant une meilleure luminosité pour attaquer les grandes profondeurs à la recherche de Mr Thymallus. Le temps est maussade avec des rafales de vents et des ondés par moment.
La pêche s’annonce difficile dans ces conditions et chaque interruption du vent et de la pluie sera propice pour présenter sa meilleure nymphe à de jolis poissons. Secteur ultra sollicité ou le choix de la nymphe est primordial ainsi que la présentation. Et l’expérience sur cette rivière, me guiderons dans le choix de ma mouche et les secteurs à visiter. Et la journée sera récompensé par des poissons magnifiques et combatifs !
Du rêve en direct avec ces étendarts au couleurs vifs. La pêche aura pas été simple mais quel régal de voir ces gros pépères saisir la nymphe et se débattre dans cette eau cristalline.
Une journée sympathique qui rattrapera ces derniers jours d’intempéries, comme quoi d’être mobile permet de tirer son épingle du jeu.
Le lendemain de cette journée, mon père et Pierrot me rejoindront sur un nouveau secteur. Le rendez-vous était fixé par téléphone et je leur apportais de bonnes nouvelles sur les niveaux de la rivière.
Une dernière journée en famille pour cette fermeture au bord de l’eau …On se retrouve à 10h sur un bon spot mais le vent soutenu ne facilitera vraiment pas la recherche des poissons à vue. Un grand virage sera moins exposé et permettra de pêcher à vue de beaux poissons mais les poissons se trouvent dans plus de 2.5m de fond et seuls certains modèles de notre collection permettront d’atteindre ces trésors. Mais allaient-ils réagir à nos nymphes …
Le résultat est sans appel grâce à un nouveau modèle que je teste depuis cette année. Certains poissons font des écarts de fou pour venir se saisir de mon imitation. Un régal pour les yeux et une satisfaction dans le montage de mes nymphes.La saison hivernale pour le montage des mouches s’annonce passionnante entre combler les trous dans mes boîtes et partir dans la réalisation de nouveaux modèles et j’ai déjà quelques petites idées en tête !!
Il était temps de plier avant l’arriver d’une grosse pluie. Une journée excellente avec mon père et mon ami Pierrot, entre partage, passion pêche et discussion. Toujours un grand plaisir ces moments au bord de l’eau. C’était ma fermeture en 1 ère catégorie … maintenant 6 mois à patienter, à rêver de nouvelles aventures …Mais en attendant quelques derniers clichés de ces 2 derniers jours de cette session.Une fin d’aventure exceptionnel qui comblera les péripéties de la météo. Maintenant place à l’automne en espérant recroiser dans mes rêves de beaux étendarts de la Belle cette fois-ci …
Relâchez vos rêves !!!
Mobilité et contraste en cette fin d’été
La dernière semaine de pêche lors de cette fermeture à la truite a été marqué par les intempéries. J’avais rien réservé pour ce dernier séjour et je partais à l’aventure accompagnée de ma tente. Et sans le savoir j’avais choisis la bonne formule.Mon séjour débutera dans le Jura. Et que dire de la pêche à vue ?! Cette technique de pêche, reine dans ces cours d’eaux calcaires aux eaux limpides apportent aux pêcheurs, une sorte de dépendance à ce mode de pêche. On en devient accroc à en rêver la nuit et à s’imaginer les voyages les plus fous à la conquête de grosses truites aux robes magnifiques. Pour ma part je compte plus les kilomètres parcourus en voiture ou à pied à la recherche d’une truite ou d’un ombre entrain de nympher. Il m’arrive même lors d’un séjour comme le dernier de dormir dans ma voiture pour n’avoir aucune contrainte et d’être dès le lever du soleil, le premier au bord de l’eau pour s’imprégner de la magie d’une pêche matinale et voir la nature se réveiller.
Et quand vous croisez la route d’une telle zébrée, votre esprit part dans la 5ème dimension des pêcheurs à la mouche. La nymphe à vue est une addiction, une drogue, croyez en moi !!!
Cette technique apporte aux pêcheurs des sensations garanties. Voir le poisson sous l’eau, venir se saisir de la nymphe, ça n’a pas de prix.
Une technique ou chaque détail compte, de la confection de la nymphe à la réalisation de sa pointe. L’approche est primordial, le positionnement du pêcheur, l’exposition avec le soleil, le courant.
En fin de saison, le pêcheur doit utiliser toute sa ruse et sa technique pour faire face à des poissons rusés et éduqués.
Et après 2.5 jours de pêche assez compliqué, la pluie s’invite au décor et après 2 nuits marqués par des pluies plus soutenus, le verdict tombe
Rivière en crue, le pêcheur regarde ce spectacle d’un regard mitigé. D’un coté, la rivière qui avait besoin de cette apport d’eau après un été sans pluie mais de l’autre il y a le pêcheur en vacance qui est bloqué par ce spectacle de la nature. Le pêcheur déprime, observe son portable et la courbe de la rivière. Une journée sans pêche ça passe mais si c’est plus longtemps, on peut vite partir dans une dépression. L’aventure n’était loin d’être fini pourtant …
Un lingot d’or bien gras, cette dernière zébrée qui prend ces couleurs d’automne sera la dernière prise sur cette rivière avant la montée de eaux.
Nouvel espoir
Direction l’Albarine, on tente le coup malgré une courbe du niveau d’eau qui est bien monté mais qui est entrain de redescendre. Pendant le trajet je croise les doigts car cette journée d’hier sans pêche m’a un peu perturbé. Le verdict arrive très vite en arrivant dans la vallée, une eau teintée mais un niveau largement pêchable et en longeant la rivière, quelques pêcheurs au toc sont de sortis. Finis la pêche à vue, j’équipe vite mon bas de ligne de brins de couleurs, je raccourcis sa taille et c’est partis pour une après midi de pêche en nymphe au fils ! Il faut savoir être polyvalent et s’adapter rapidement à la situation. Les premiers poissons ne tarderont pas à montrer leur présence. Ma petite nymphe casquée or sur hameçon 18 séduira plusieurs poissons surtout les truites. Des poissons combatifs à la robe magnifique.
De temps en temps un gobage se manifeste et grâce à un bas de ligne polyvalent je peux passer de la nymphe en sèche en 1 clic.
Le lendemain matin après une nuit encore pluvieuse, j’essayerai sur le no-kill de Tenay de pêcher à vue, une légère amélioration mais pas assez pour apercevoir beaucoup de poissons à vue mais un ombre et une truite rejoindront l’épuisette mais dur dur dans ce genre de situation de voir sa nymphe évoluer et surtout de voir les poissons. Dès le matin, une alerte orange pour le vent était indiqué pour la région et une bonne partie de la France. Mais il pointera le bout de son nez à midi ou il fut ensuite impossible de pêcher.
Le bon choix ???
Je devais de nouveau retrouver un plan B pour la fin de mon séjour. Je pliais ma tente au camping de Chaley et reprenait la route. C’était assez tendu avec le vent mais le voyage se passa bien. Après 5h de route je rejoignais une nouvelle rivière que je connais très bien. J’arrivais juste avant la tombée de la nuit, pour voir un niveau parfait et une eau limpide. Quelques gobages mais un ciel menaçant. Pas grave, je sors la canne rapidement et au 3ème passages c’est ferré avec une truite. Je pouvais plier, la pluie arriva et durera toute la nuit. Je Priais pour que les niveaux restent intact pour ces 2 derniers jours de pêche … et je pouvais m’endormir dans le fond de ma voiture avec un rêve de pêcheur …
road trip … le final
A la découverte de l’Albarine
A 1h15 de cette rivière, je ne pouvais pas manquer cette occasion de découvrir ce joyau et s’est chose faite le lendemain de ma visite sur l’Ain. On continue l’aventure et cette fois ci, l’Albarine et une eau parfaitement limpide remplis de truites et d’ombres ! un paradis vraiment ou cette rivière est poissonneuse et sympathique dans sa partie sauvage !! Après est-elle aussi difficile à cette époque tant décrit pas certains pêcheurs … Verdict après une journée à vue
On retrouve la pêche à vue des ombres, et il me faudra pas beaucoup de temps pour me mettre en action et mouiller l’épuisette. Cette fois-ci les poissons se situent dans des veines d’eaux beaucoup plus profonde et du coup l’utilisation de nymphe plus lourde sera plus adapté. Et ma boîte est bien garni pour faire face aux humeurs de ce poisson fantasme et j’arriverai vite à trouver 2-3 modèles qui tireront leur épingle du jeu. A force de pêcher différentes rivières plus ou moins compliquées, on arrive vite à s’adapter et pour une première sur l’Albarine en pleins mois d’août, ça s’est plutôt excellemment bien passée. Quelques beaux poissons de +40 avec de beaux combats, d’autres calibrée, une dizaine d’ombres sortis plus quelques décrochés dont un très gros mais c’est le jeu. Certains recrachaient hyper vite. Une superbe journée passé malheureusement trop vite surtout quand on connaît pas la rivière, on perd toujours un peu de temps à localiser les bons spots mais un plaisir de découvrir de nouveau petit coin bien sympathique.
Des poissons vifs, combatif et très malin. La pêche de l’ombre à vue, une pêche captivante.
Suis-je pas bien en vacance dans de tels décors ??? Le kif
Remise à l’eau d’un beau pépère !!
Arrivait déjà le dernier jour de mes vacances de pêche. Je savais pas trop vers ou me diriger pour cette dernière journée. Revenir sur l’Albarine ou rester près du camp de base à côté de la Bienne. Mon choix se porta pour rester près du camp de base.
Le beau temps avec de grosse chaleur était de nouveaux de retour dans la vallée. L’eau était redevenu très clair, un débit redevenu d’étiage. Le lâcher d’eau a bien nettoyer le fond de la rivière car il commençait à y avoir beaucoup d’algues.
- 7h30 : j’arrive sur un spot que j’apprécie bien, j’ai décroché cette semaine un très beau poisson lors d’un combat malheureusement. Mais d’autres n’ont pas encore goûtés ma petite nymphe mais cette endroit est ultra difficile et je me casserai encore les dents.
- 9H30 : je décide sur un coup de tête de descendre en aval de ce spot, un endroit qui m’attire pas forcément mais il faut savoir changer ces habitudes. Je remonte lentement la rivière et commence à apercevoir 2 jolies poissons.
- 10H : Une approche délicate pour ce spot, le poisson reste toujours en poste dans ce courant. 2-3 passages avec ma premières nymphes mais rien ne se passe. On change, on relance discrètement, et à la seconde dérive c’est ferré ! le combat commence, le poisson descend le courant mais malheureusement ma soie se prend dans des arbres en aplombs et le poisson remonte le courant en direction de souches et d’arbres dans l’eau. Je réagis au plus vite mais il est trop tard, le poisson est dans les tas de branches. Et grosse erreur je prend le nylon par la main et c’est la casse 🙁
- 11H : Retour à la voiture, et 2ème frayeurs de la semaine, un frelon me tombe sur la tête et me pique 🙁
- 11H30 : A la recherche d’une pharmacie car j’ai trop mal mais heureusement je n’ai pas enflé.
- 13H : J’essaye d’avaler un repas et de me remotiver malgré la douleur, je commence sur un secteur que je connais mais calme plat.
- 14H : 2 moucheurs s’équipent aussi. Une petite discussion et je pars rejoindre la rivière, direction le spot de ce matin et pourquoi pas monter plus loin. Je marche pas mal sans trop croisé de poissons quand soudain sur un grand plat un premier poisson aperçu, je lance, ça dérive doucement c’est pendu mais gros rush et je bloque comme un débile et je pète. C’était super gros en plus mais déçu 🙁
- 15H : Obligé d’arrêter de descendre la rivière car un pêcheur se trouve en aval, du coup marche arrière et c’est parti pour remonter la rive. J’avance en scrutant le large quand soudain un engin en bordure descendant sur moi. Un lancer suivi d’un second et la petite nymphe se fait aspirer par cette énorme bouche, ferrage appuyé et premier gros rush contrôlé !! un beau combat s’en suit, le cœur bat à 100 à l’heure, car j’ai devant moi surement le plus gros poisson de ma journée et de ma semaine. Instant incertain jusqu’au moment ou je glisse ce trésor dans l’épuisette !!! Waouuuuu j’oublie la douleur et cette journée qui s’annonçait vraiment pourri.
Ma quête aux étoiles estivales réussit …
Après cette magnifique zébrée, j’ai continué mon chemin en direction de la voiture quand soudain une belle dormeuse. Je change avec une nymphe un peu plus lesté, un lancé suffira, la nymphe atterrira devant sa bouche et se fera aspirer tellement le lancer fut précis. Ferrage mais décrochage 3 secondes après.
Peu importe ma journée était bien remplis et je pouvais prendre la route sereinement la tête remplis d’étoile …