L ouverture du wading à enfin eu lieu sur la Touvre et j attendai avec impatience et crainte ce moment. Impatient enfin de pouvoir enfin bouger après des mois de confinement, retrouver les bords de la rivières mais des craintes sur l état de la Touvre.
En effet de nouvelles mortalités sont apparus début 2021 et lors d un séjour en mars sur la rivière, j ai pu constater l ampleur des dégâts. Chaque poisson que je voyais, étaient touchés par la saprolegniose et de temps en temps, on voyait des cadavres de truites dans le fond de la rivière. Je n ai pas pu pêcher.
Suite à cet hécatombe, des mesures sont mise en place. No kill sur la truite fario de la Source au pont de la Route de Paris à Gond pontouvre et identification par l aappma et la fédération des causes de cette maladie.
Déjà 3-4ans que la rivière est touchée et impactée mais est ce pas l année de trop…
Fidèle à cette rivière, j avais pris rendez vous pour l ouverture mi-mai avec un ami. Mon ressenti du mois de mars se confirme et le résultat de la journée sera qu éphémère au vu du cheptel restant sur le parcours du no kill.
En 4ans, le plus gros du cheptel à disparu et il reste vraiment pas grand chose. Certes les conditions du mois de mai ont pas été terrible avec une eau légèrement piquée, un temps pluvieux venteux mais la connaissance des lieux et de la rivière me donne se ressenti qu’on a vraiment perdu la majorité des géniteurs et que ça va être dur de retrouver les grands jours d antan (qui ne sont pas si loin) de ce « fabuleux » parcours…
Car même si j ai pu voir des truitelles, des poissons jeunes de 30cm, arriveront-ils a maturiter pour se reproduire et grandir paisiblement dans la rivière ou vont ils subir encore une fois de plus cette maladie…
C est vrai, on voit encore circuler des photos de beaux poissons, il reste encore quelques beaux poissons mais C est incomparable à l année dernière, il y a 2 ans, il y a 3 ans. Elle a vraiment pris chère et les survivantes portent encore des séquelles…
Malgré cette ouverture, l influence des pêcheurs sur la rivière à été très calme je trouve pour une semaine d ouverture. J ai jamais vu le parcours du no kill aussi désert et même si la météo n était pas propice, je pense pas que le temps en soit la raison.
Bien entendu, il n y a pas que le parcours no kill de la Camoche. J ai vadrouillé de l amont à l aval sur différents secteurs que je connais bien et le constat reste très mitigé. Des kilomètres parcourus pour parfois croiser 1 ou 2 poissons correctes. La traque des beaux poissons se compliquent et faut pas se rater
Même les fameux spots squatté du matin au soir étaient déserté comme le virage. Moins de poissons = moins de pêcheurs ?!
Avec l arrivée des beaux jours et l eau qui va s éclaircir, voir si on observe plus de poissons 🤞
Ces fameuses « Grassettes » aux couleurs cuivrés restent unique par leur robe et j espère que la situation va s arranger.
Pourtant a l heure ou j écris elles sont :
Je suis pêcheur à la mouche depuis l’âge de 14 ans j’ai aujourd’hui 83 ans, je suis en Normandie, dans l’Orne mes rivières sont la Rouvre, la Varenne principalement + des petites rivières le Lembron +le Halouze . Depuis 20 ans je constate une très forte diminution de la qualité de l’eau due à des pollutions sournoises, toujours involontaires ou par négligences , ce que je constate aussi c’est le manque d’entretien des rives, c’est une catastrophe, j’ai publié dans un journal local et sur la radio France BLEU NORMANDIE CAEN, mes inquiétudes sur l’avenir de l’eau, les pollutions sur l’état en général de nos rivières, je mets en cause l’agriculture, les industries, et aussi les particuliers. Pas un élu, ne m’a fait part de ses réflexions, de ses projets, silence absolu. La pollution c’est une chose mais il y a aussi une chose dont je suis (contre) c’est la suppression des barrages sur nos principales rivières, c’est la raison évoquée qui m’interpelle, c’est pour facilité la libre circulation de certains poissons !! Mais je pense que la raison essentielle est toute autre , mais je rentre là dans un débat politique! Alors je continuerai à regarder mes rivières mourir.