Archives de catégorie : blog pêche à la mouche

Evasion sauvage

Un petit coin de rêve loin de la vie parisienne, du stress et de la vie à 100 à l heure. De l évasion dans un cadre sauvage loin des foules de pêcheurs recherchant le poisson trophée.

Seul au monde où presque ou seules les zebrées et ces rivières translucides comme compagnons de route pour vivre de charmante vacance en famille… Il faut savoir parfois s isoler pour vivre pleinement de sa passion et il reste encore quelques trésors en France. Une pêche passionnante en nymphe à vue sur des poissons très pointilleux  à cette époque.

J’ai profité de mes matinées entre 6h et 9h pour leurrer de jolies zébrées. du plaisir, du partage aussi avec des pêcheurs rencontrés, et des images pleins la tête qui vont illuminé mon blog…

Des décors a couper le souffle abritant des poissons aux robes splendides…

Certains secteurs abritaient de jolies poissons et il fallait être appliqué et soigneux dans les approches… dans le choix de la nymphe et dans la présentation.

Les choses sérieuses pouvaient commencer 😊Le royaume de la nymphe a vue ou parfois les conditions peuvent être compliquées à cause du vent. des poissons sauvages très éduqués pour certains mais quelques beaux poissons entre 35 et 40cm sortiront du lot. 
J ai croisé la route d’un très gros poissons… Il était immobile dans le fond  sur une gravière. Je lance ma nymphe légère bien en amont et j observe la zone car plusieurs poissons y sont. Soudain le gros poisson se décolle lentement du fond et sort de son silence. Il monte jusqu’à mi hauteur et ouvre en grand le bec. Je crois rêver et je me dis c est pas pour ma nymphe … Je ferre  bien entendu et je vois cette grosse masse se tortiller et faire son premier rush que j arrive à maîtriser. Je suis en hauteur et des branches immergées se trouvent devant moi. Je décide de partir sur ma gauche pour rejoindre un accès moins profond mais je fais l erreur en avançant dans les herbes de ne plus regarder le poisson. Gros rush du poisson qui sort hors de l eau en chandelle. Je casse nette…

Quelques coups du soirs qui seront resté dans l ensemble très calme au niveaux activités. J arriverai cependant a prendre quelques poissons en sèche dont une sympa Ce séjour fut l occasion de poursuivre mes impressions plus que positif sur ma nouvelle soie, une soie naturelle furtive de chez Antonio Perez. Une soie très fine qui se marie agréablement bien avec ma st Croix legend 9p #4. J ai mis du temps à passer le cap et pourtant depuis longtemps mon ami Pierrot me conseilla. J ai perdu du temps mais ça sera pour mieux me rattraper car quels bonheurs de pêcher avec une soie naturelle pour sa discrétion son posé soigneux et ces arrachées délicats… pour preuve elle m a pas quitté de ces vacances et j ai enfin trouvé une soie qui correspond au Vivarelli et aux pêches estivales.

Pour preuve lors de la seconde partie de mes vacances j ai fait vibrer le Vivarelli 😊

Et la photo du séjour lorsque le dernier jour nous enjambons pour la dernière fois le pont de la rivière de ces vacances… le choc et grosse surprise… une rivière verte fluo sur plusieurs kilomètres… a bientôt belle région mais l aventure pour moi n allait pas s arrêter la…

Come back

Je rentre tous juste de congés estivales et avant de vous faire partager la saga de l’été au bord de magnifiques rivières, un petit retour en arrière de quelques clichés 🙂

La pêche devient de plus en plus compliqué au vu du nombre de pêcheurs sur ce secteur. Néanmoins la pêche reste passionnante avec des poissons éduqués et ou chaque prise se mérite. des poissons avec une robe cuivrée…

Le milieu de saison aura vraiment été riche en émotions même si mon laps de temps est réduit.Des poissons bien gras au combat explosif comme ce magnifique poisson de 40+ large comme un dauphin qui m aura fait crapahuter dans la rivière… ce sont pas forcément les plus gros poissons qui ont la meilleur défense.

Un magnifique poisson qui reprend tranquillement ces esprits dans l’épuisette. Place aux vacances estivales maintenant…

En espérant pourquoi pas croiser une belle dame comme celle ci frôlant la barre magique des 60… 2 belles destinations au programme… à bientôt et bonne vacances pour ce qui partent en août ! La saga de l été prochainement

Plaisir en terre Normande

Très peu de sortie d’une journée cette année donc quand une vient à se présenter, on en profite à fo­nd. Direction en ce samedi, la Normandie ou coule de très jo­lie rivière. Certain­es seront à découvrir mais pour cette jo­urnée, nous choisiss­ons une valeur sûre ou nous pourrons pro­fiter d’un secteur privé et d’un secteur réciprocitaire.

Nous avons la chance de­puis 3 ans de faire partie d’une associa­tion de pêche non ré­ciprocitaire et de pouvoir bénéficier de plusieurs parcours très intéressant pour la pêche à la mouc­he. On est un petit groupe de moucheur ou nous partageons no­tre passion.

Après 2 heures de ro­ute, nous arrivons sous un ciel menaçant. La veille j’avais eu le président pour connaître l’état de la rivière. Niveaux parfait et assez cl­air. Nous n’aurons pas de mal à localiser les poissons. La végétation a explosé, la rivière est magn­ifique avec ces kilo­mètres d’herbiers. Nous choisirons le se­cteur de la cabane car d’après ces infor­mations, il resterait quelques belles Arc en ciel de +50. Ce n’est pas ce que je recherche en premier mais ferrer un tel poisson, c’est parf­ait pour les sensati­ons au combat.

Je partirai de l’aval pour remonter vers l’amont en nymphe à vue. Un gamma­re pour commencer l’­approche et dès les premiers poissons de repérer, j’ouvrirai le bal avec 2 ombres de suite.

Je tombe sur 4 individus qui semblent moins encl­in à mon imitation. Changement mais ils semblent désintéress­er. Pas grave je m’a­ttarde pas et poursu­is mon chemin en esp­érant croiser une be­lle truite.

Arriver dans un cour­ant un peu plus sout­enu, j’aperçois enfin une truite de 35cm. J’arbalète jusqu’à faire décaler et ou­vrir la gueule de la truite. Ferrage mais elle se décroche et se recale sur son poste. Je réessaye mais un plus gros poi­sson sorti des branc­hes de la berge d’en face la chasse et se cale juste un peu plus loin. Enfin un très beau poisson. Après quelques lancers en arbalète le poi­sson se lève légèrem­ent et ouvre le bec. Ferrage appuyer, le poisson fait un gros remous en surface avant de prendre la direction du courant et de la berge d’en face. C’est parti pour un beau combat et ou je glisserai cette magnifique Arc en Ciel.

Je finirai ce secteur avec pas loin d’une dizaine de poissons de sortis, majorit­airement des ombres. Une petite nymphe en 18, les fera succo­mber après avoir ess­ayé 2-3 modèles sans succès.

Il est déjà l’heure de manger et ça sera un moment convivial et d’échanges entre passionnés.

Après cet encart, di­rection un secteur réciprocitaire très connu. En arrivant sur les lieux on se re­nd compte que 4 pêch­eurs l’ont pêché en matinée. Ils sont en­train de finir leur repas. Pas grave on va tenter ici surtout qu’il y a de beaux ombres et de belles farios.

Une pêche plus techn­ique se dessine, cha­que poisson semble éduqué et il faudra s’adapter à cette sit­uation. Ce n’est jam­ais évident de passer derrière des pêche­urs. Mais mon expéri­ence sur cette riviè­re et mes quelques modèles spéciales omb­res m’apporteront qu­elques poissons bonus à cette journée do­nt quelque un de bel­les tailles et défen­dant chèrement leur peau.

J’en louperai certains ou la rapid­ité d’évacuation de la nymphe par le poi­sson est stupéfiante … Je devine l’engam­age de ma nymphe au moment de voir l’exp­ulsion par un mouvem­ent de la tête du po­isson mais malheureu­sement c’est trop ta­rd, le poisson a recr­aché la nymphe… Comme quoi on peut tjrs faire mieux mais dans l’ensemble je suis satisfait de cette après-midi avec 7 om­bres de sortis.

Mes compères ont eu moins de chance, mon père décroche 2 poissons et Pierre ne fait pas mieux.

Seul regret sur l’at­taque d’une truite fario de 50 sur la be­rge opposée que je louperai au ferrage.

La journée était bien remplis et nous pouvions re­ntrer après cette jo­urnée entre passionn­ée sur cette belle rivière…

Relâchez vos rêves …

Matinée heureuse

Le retour au bord de l’eau arrive enfin. Nous sommes dans la meilleure période de l’année et je vais pouvoir profiter de quelques sorties matinales lors d’un séjour en famille en vacance.Il faut savoir allié pêche-famille et détente. Mes créneaux seront court et même si le début de matinée n’est pas évident sur certains spots par manque de visibilité pour la pêche à vue, on a un sentiment merveilleux de se retrouver à l’orée du jour pour traquer les truites. La nature s’éveille, le soleil perce l’horizon et on se retrouve souvent seul sur un secteur qui est souvent gage de réussite pour débusquer un beau poisson car ils sont souvent actif au levée du jour. J’arrive vers 6h sur les lieux après 30min de route. Le réveil en ce moment est pas trop difficile, surement l’excitation de se retrouver au bord de l’eau. Pour cette matinée, j’ai décidé de me diriger vers un secteur plus en aval que j’adore mais qui souffre d’un fort prélèvement actuellement mettant la population de truite en baisse. Mais j’apprécie ce bief « question de coup de cœur » et je sais que tout est possible. Du pire comme le meilleur. Au réveil, le temps était assez clair mais petit à petit un voile gris apparaît et la visibilité sous l’eau se fait nettement ressentir. L’eau est de plus blanchâtre je trouve.  Cela devient compliqué pour repérer les truites en poste. Je connais bien leur habitude mais pas évident dans ces conditions, j’en décalera 3-4 sans que je puisse les attaquer. J’arrive néanmoins à attaquer une en poste dans une bonne veine mais mon timing n’est pas assez précis dans le ferrage. Tant pis, je poursuis ma recherche. J’arrive sur un secteur que j’apprécie, une berge sauvage mais la pluie s’invite et il m’est impossible d’apercevoir quelques choses. Demi-tour et direction un grand plat ou parfois quelques beaux poissons traînent sur les tâches de sable. Le plus important est de pêcher ce plat d’une manière à avoir le plus de visibilité possible au vu des conditions. La pluie s’est arrêté et j’attaque par l’amont. Un premier poisson de repéré mais qui me débusque avant. Dommage. Je continus. C’est très calme jusqu’à entrevoir un beau poisson en poste. J’attaque et lui dépose la nymphe 2m devant elle. Petit décalage sur la droite et je ferre. Je sens un dépiquage. Merde ! mais le poisson avance de 2m vers moi en se recalant. Pas le temps d’hésiter je lui représente ma nymphe. Un premier passage, un second et au 3ème elle ressaisit ma mouche. Ferrage, c’est pendu. Magique. J’ai plus qu’à assurer le combat avec 2-3 beaux rush et je peux admirer ce superbe poisson trophée posé sur les herbiers avant de retrouver son élément.  Même dans des conditions pas évidente, faut toujours y croire.Ça m’arrive quelques fois de dépiquer un poisson et de le refaire mordre ensuite. Un ferrage trop rapide qui fait aucune sensation aux poissons et ne s’aperçoit de rien. L’année dernière je sors un poisson de 50+ après avoir cassé au ferrage dessus. J’étais même pas à 2m du poisson, juste le bas de ligne sorti du moulinet. Ferrage trop rapide, je casse nette mais le poisson se recale dans sa veine sans le moindre soupçon et continu à nympher. Ma 2ème chance sera la bonne.Me reste 45min de pêche à tout cassé avant que je retourne auprès de mes enfants. Je décide de changer de secteur. Après 10min de voiture, me voici à la conquête d’un nouveau poisson. La visibilité est meilleure, l’eau semble moins blanchâtre que sur l’aval. Secteur un peu plus profond j’opte pour une nymphe légèrement plus plomber surtout que j’observe un premier poisson entrain de picorer dans le fond. J’adore !! Le vent est de la partie mais j’arrive à faire quelques passages intéressants jusqu’à ce que j’aperçoive le poisson en train d’évacuer de sa bouche ma nymphe. Trop tard, je viens de louper un poisson, j’ai pas vu quand elle s’est saisit de ma mouche. C’est très rapide parfois …

Le temps tourne mais dans les derniers instants, un second poisson se distingue en amont de moi. Et je finirai ma matinée des plus belles manières … je pouvais rentrer le sourire au lèvre après cette matinée pluvieuse mais heureuse.

La sorgue du doute à la renaissance

Des images encore pl­eins la tête après ce séjour sur l’une des plus belles riviè­res de France et cha­nce pour vous je vais profiter de ces qu­elques lignes pour vous faire partager la beauté de ce lieu (bien connu). Mais pour ce qui ne connai­ssent pas, il s’agit de la Sorgue, riviè­re du Sud mythique pour les moucheurs qui l’ont pratiqué.Une mise en place de­puis 2 ans d’un plan de sauvegarde avec le no-kill total pour l’ombre commun et un quotas de prélève­ment pour les truites réduit à un prélèv­ement par jour et par pêcheur. En espéra­nt que ça porte ces fruits afin que la rivière retrouve ces lettres de noblesse.  Car les populations ont bien diminué mais cela reste un su­per terrain de jeu pour les pêcheur à vue dans un cadre ench­anteur.Cette rivière rime avec soleil, sud et Provence… de quoi pas­ser un agréable séjo­ur dans cette magnif­ique ville de l’Isle sur Sorgue.

Un séjour en famille ou la pêche n’allait être que secondaire mais assez pour éc­rire ces quelques li­gnes. Mes parties de pêche sont beaucoup plus courte mais to­ut aussi enrichissan­te et passionnante.

Les premières heures sont excellentes pour la traque des beaux poissons car les truit­es ont tendance à se cacher en journ­ée sur ce genre de rivière (canoë, baign­eur etc).

Ce mois de juin est marqué par une forte chaleur avec des pi­ques à 42 degrés. L’­eau reste pourtant très fraîche avec ces 13 degrés. Des vape­urs  apparaîtront ré­gulièrement au lever du jour. Pas facile de voir sous l’eau dans ces conditions-­là. Mais quel beauté. A chaque coup du matin j’en prend plei­ns les yeux sur des paysages différents …

Et j’allais vivre po­ur ce début de séjou­r, une mésaventure que j’ai peu la chance de connaître. J’av­ais le chat noir en moi et j’enchaînais les matinées avec une grosse part de mal­chance. Ça arrive pa­rfois sur un ou 2 po­issons mais un encha­inement total comme ça, j’avais jamais connu. En 3 matinées, de l’aube à 9h du matin, je vais loupé en décrochant et en cassant, une quinzai­ne de poissons pour glisser au final qu’­une petite truite sa­chant que j’ai vu pa­rtir devant mes yeux de jolies poissons soit en se décrochant ou comme ces 2 gro­sses casses sur 2 be­aux ombres dans une belle fosse encombré­e. Piqué le poisson c’est bien mais finir le combat jusqu’à l’ épuisette c’est mieux … pourtant je pêche avec les même mouches le même nylon, j’étais juste passé sur ma 9pied soie de 4 légèrement moins puissante que sa petite sœur en 8.6p soie 5 que j’ai utili­sé en début de saiso­n. Une malchance tous simplement qui per­met de se remettre en question et qui pe­rmet aussi de se met­tre une certaine pre­ssion pour la suite de l’aventure…

Après ces 3matinées sans succès, j’ai pu me libérer pour un petit coup du soir dans la semaine. C’ét­ait orageux et le ci­el s’était légèrement voilé. Un temps pa­rfait. Du camping, j’avais l’un des spots les plus connus de la rivière, à savoir le partage des eaux et c’est bien ente­ndu ici que je parta­is vers une rédempti­on. Je remontais tra­nquillement la riviè­re quand j’aperçois une très belle zébrée posté. Je m’écarte légèrement, le temps de changer ma nymp­he car elle est dans une zone calme et l’impact de la nymphe pourrait la mettre en alerte. Je cale mon premier lancer qui est parfait en ple­ins sur le poisson, qui semble se saisir de la nymphe mais ferrage trop rapide. Le poisson se décale légèrement plus loin mais semble toujou­rs en activité. Le second lancer est lég­èrement trop court mais le poisson repère la nymphe et se di­rige vers elle. Ferr­age à l’instinct et c’est pendu. Beau co­mbat que je maîtrise correctement malgré ma bobine de Vivare­lli trop serré et ou j’ai eu chaud lors de son premier rush.Ça y est je chasse enfin la malédiction par une beauté de la Sorgue. Les belles zébrées de souche.

Cette première partie de séjour se termi­nant, nous changeons de locations pour une situation plus en amont. Le royaume des truites. Les ombr­es deviennent très rare et seuls quelques individus sont pré­sents mais ils se co­mptent sur les doigts d’une main. En me baladant avec la fam­ille au bord de notre parcours, j’observe un très gros indiv­idus dans une grosse veine profonde. Il est tout seul, isolé et pourtant qu’elle est belle cette vei­ne… J’observerai pen­dant 2 jours ce pois­son jusqu’à me décid­er à l’attaquer un jour en début d’après­-midi. J’ai 30min de­vant moi car ensuite c’est piscine avec les enfants. Le coup est pas si évident car beaucoup de cour­ant et assez profond. Le poisson est calé au fond. Il faudra déposer une nymphe assez lourde. Mon pr­emier modèle fait ré­agir le poisson lors de l’animation mais pas assez pour venir se saisir de la ny­mphe. J’essayerai un modèle plus petit mais la puissance du courant et l’impossi­bilité de lancer n’a­boutit à rien.  Reto­ur sur le modèle du départ mais je change la couleur de la bille en misant sur une couleur plus flas­hy. Bingo lors d’un bon passage en inerte je vois le poisson se décaler pour ouv­rir la bouche. Ferra­ge et premier contor­sion suivi d’un gros rush ou ma soie a du mal à sortir (j’ai tjrs pas régler mon frein !!! aie défaut du Vivarelli ou il faut la petite clef­). Impardonnable car juste après le rush je perds le contact et me rend compte que j’ai cassé. Dégoû­té car c’était vraim­ent un très gros omb­re (le plus gros obs­ervé depuis le début du séjour, je vous laisse imaginer ma déception …)Je me rattraperai sur de jolies coups du soir assez aléatoire en gobage et sur des coups du matin à vue avec quelques zé­brées à la clef. De magnifiques poissons à la robe splendide. Sur certains secte­urs, j’ai rencontré des poissons très éd­uqués. Elle avait le bec cloué !! Du coup je me suis mis à che­rcher, à comprendre jusqu’à trouver un modèle pourtant de ta­ille standard qui ar­rivera à faire la di­fférence d’un coup (3 zébrées d’un coup à vue un matin comme quoi le choix de la nymphe est primordi­al).

Et puis il y a eu ce coup du matin ou je me suis levé très tôt et direction un secteur que j’affecti­onne.  Après quelques poissons jusqu’à 35cm,jetombe  sur  2 beaux  poissons  sur  une  gravière.

J’arriverai à faire croquer le premier mais elle me mets une misère lors du combat et je perd ce poisson.

Je décide donc d’attaquer le second  en 15/100 qui est toujours en poste sur sa gravière. Elle se décale sur la nymphe et s’en suit un tr­ès gros combat avec cette grosse fosse à côté et même en 15/100 je ne suis pas rassuré… canne cintrée, le frein qui chante (cet­te fois ci j’avais pris le temps de le régler après l’échec sur l’ombre). Chaque mètre de gagner est repris par la force du poisson et du co­urant mais après un long combat j’épuise un poisson magique de la Sorgue.  Une  robe  magnifique

J’ai eu la chance d’­observer un matin,  une truite de 70 mais impêchable à la mo­uche car sa cache se situe dans une fosse de 3m avec des con­tres courants. Très dur à déposer une nymphe à cette endro­it.

Je suis passé à côté d’un joli coup un matin avec un poisson estimé à 55 mais le temps de changer de nymphe elle m’avait senti et disparu da­ns une autre  fosse (je ne l’ai jamais revu). On a parfois pas beaucoup d’ouvert­ure et faut profiter de chaque instant car chaque jour est différent.

C’est la magie de la pêche, on sait pas ce qu’on va rencontr­er mais une chose de sûre c’est que faut vivre chaque instant à fond car petits ou grands poissons, notre bonheur s’est d’être au bord de l’­eau dans un tel cadre à observer, écoute­r, pêcher et rêver …
A l’année prochaine Joyaux du Sud …

La magie d’une ouverture

Encore une fois, mon ouverture de l’ombre est décalé de quelques jours mais c’était pour la bonne cause avec une semaine de vacance de programmée en famille ou j’ai pu retrouver les berges de la résurgence pour pratiquer la NAV. Après ce superbe séjour, il était temps de retrouver l’un de mes poissons favoris pour son ouverture ! Direction l’une des plus belles rivières de France pour la traque de Thymallus . Une rivière de type Chalk Stream très renommée.

Les parties de pêche ne sont jamais facile là bah car les poissons sont très sollicités et ils ont de belles fosses pour se protéger. Arrivant sur les lieux, le constat est sans appel, beaucoup de monde .Je décide donc de descendre sur l’aval vers un secteur moins fréquenté car un peu moins peuplés et où il faut beaucoup marcher pour débusquer les beaux poissons.

Premier bon spot ou je déniche un bel ombre en nymphe à vue. Ferrage au feeling en observant le poisson. Il est pendu et s’ensuit un gros combat. Il a pas la même défense que la truite mais c’est tout aussi agréable lors de la capture sur un tel poisson sur des pointes fines ne dépassant pas les 12/100. De grande sensation !!

Ce premier poisson lancera la matinée et la journée avec par la suite la prise de plusieurs beaux poissons. L’avantage de pêcher à vue est de pouvoir sélectionner son poisson et même si je néglige pas l’attaque d’un petit poisson, l’attirance vers les grandes dorsales bleutés des gros pépères m’oriente naturellement vers eux. Et quel journée magique avec la prise de plusieurs poissons entre 40 et 50 + ! Simplement magique  de  pouvoir  croiser  de  tels  poissons… Je me serai juste permis une pause sur une plage ou navigue de temps à autre de belles truites mais malheureusement je n’ai pas réussi à en séduire une. Au bout de mon parcours, une belle truite en poste. Je change de nymphe et l’expédie devant elle. La zone est sans courant, la nymphe descend à la verticale. Le poisson avance et ouvre son bec ou j’entrevois le blanc. Ferrage mais malheureusement ça se dépique … ça sera pour une prochaine fois car il est temps de rentrer après cette magique ouverture de l’ombre. Des journées comme celle-ci j’en redemande encore sur ces poissons fantasmes et magnifiques avec leurs liserets couleurs OR.  Relâchez vos rêves …

Pêche à vue sensationnelle

Ces vacances débutent des plus belles des manières avec enfin des sorties de pêche à vue de programmé. On va pouvoir enfin rattraper ce début de saison.

Et le retour aux bord de l’eau se fera de belles manières…Un nombre impressionnant de pêcheur en ce samedi d’ouverture de la pêche du wading. Environs 50-80 pêcheurs comptabilisés sur ce secteur. Les places sont chères mais la rivière est large et pourra donner du plaisir à tout le monde. L’essentiel est d’être au bord de l’eau et de profiter de cette ouverture tant attendu.

La journée sera couverte avec une alternance de pluie fine. La visibilité n’est pas des meilleures mais assez pour traquer en nymphe à vue. Ce temps est parfait pour de belle éclosion et mettre à table nos chères truites. J’ouvrirai le bal avec un premier poisson en nymphe au fils sur une berge encombrée ou j’aime bien y laisser traîner ma nymphe. J’en décroche une plus belle dans la foulée. Ça y est la session est lancée.La visibilité s’accroît d’heure en heure. Beaucoup de personnes restent immobile sur leur spot mais j’arrive pas à trouver ma place alors je préfère vadrouiller et remonter vers l’amont. Après une bonne marche, j’arrive sur un petit lisse ou j’aperçois un premier beau poisson qui appréciera une nymphe légère déposée 3m en amont en dérive inerte. Gros combat avant une petite pause devant l’objectif. Les sensations que procurent la pêche à vue sont toujours intact et inexplicable. Cette pêche est sensationnelle et encore plus quand on tombe sur un tel poisson aux mensurations XXL comme en témoigne ces nageoires.J’aperçois un peu plus loin un premier gobage dans un grand lisse peu profond. Plusieurs poissons sont en activité en surface et certains poissons sont très gros. Leur bec vient fendre la surface de l’eau à la recherche des éphémères qui dérive au grès des courants. Petite hésitation au début à vouloir enlever ma nymphe. Du coup j’effectue mes premiers passages en nymphe et je toucherai un poisson. Pourtant il y a plusieurs poissons devant moi. A force de voir monter 2-3 beaux museaux parmi ces gobages, je décide enfin de nouer une petite émergente sur ma pointe et le résultat est sans appel. 4 poissons de touchés dont un de toute beauté passant la barre des 50 … Le plaisir en sèche y est aussi et entre apercevoir ces poissons monter sur votre sèche, un régal.Malheureusement je perdrai un très gros poisson qui après le ferrage, me ferra une grosse chandelle en l’air pour se décrocher. Zut.

Après une accalmie de l’activité, je décide de poursuivre encore plus vers l’amont. Il n’est pas évident de trouver un spot vierge à cette heure-ci mais quelques coins n’attirent pas foule et pourtant on peut avoir de belles surprises. Une zone peu profonde avec  un gros courant en amont  m’interpelle par la présence d’un beau poisson. Cette veine nourricière apporte de nombreuses proies. J’approche délicatement à distance de shoot. Je me cale dans un herbier juste en limite du radier. Je noue une nymphe non plombée. Discrétion au mieux pour ce genre d’approche. Lancer pour un poser amont jusqu’à lui présenter au mieux la nymphe. Après 4-5 passages qui semblaient correcte, le poisson ouvre la gueule. Ferrage suivis d’un premier rush. Le poisson est en forme sur tous les points et me fera descendre en aval avec lui. Pas de gros danger majeure aux alentours, je maîtrise le combat jusqu’à glisser ce superbe et atypique poisson. Juste magique !!

Il était temps ensuite de faire une pause pipi et casse croûte car depuis 6h du matin dans l’eau, je commençais à ne plus tenir (il est 14h).

Une bonne pause bien méritée. Je reprendrai pour 2 heures de pêche ensuite mais le monde présent me fera sortir de l’eau malgré quelques beaux poissons de touchés. J’avais fait ma pêche avec une douzaine de poissons dont quelques pépites d’or très recherchées. Je pouvais ainsi rentrer retrouver ma famille. La semaine de vacance avait bien commencé. Et pour la suite de ce voyage, place au soleil et à la chaleur. Des vrais vacances les pieds dans l’eau … à suivre 🙂

balade sur la Loue

J’avais 6 ans quand j’ai trempé mes pieds dans la Loue à Mouthier haute Pierre lors des vacances estivales avec mes parents et mes frères. Si jeune que je me souviens de ces souvenirs de cette sublime rivière qui s’écoulait derrière notre location. Un coin paisible et calme ou mon frère passait ces journées dans l’eau à pêcher. Moi je me baignais, vadrouillait avec mon autre frère. Mon père quant à lui passait du temps avec ma maman enceinte de ma petite sœur. Mais pour rien aux monde il n’oubliait les coup du matin, du midi et du soir tellement que cette rivière était magique pour un pêcheur à la mouche. Elle était réputée dans l’Europe entière.29ans plus tard, me revoici de retour au bord de la Loue avec ma petite famille cette fois-ci  pour un week-end détente et repérage. Bien entendu j’ai trimbalé une canne à mouche avec moi mais elle restera bien au chaud dans son fourreau… à cause d’une météo pas clémente et d’un mauvais timing pour ma part. J’avais décidé de me faire une matinée le dimanche matin mais manque de bol, la rivière venait d’être en crue. Le bon choix aurait été le samedi matin mais la famille avant tout.

Peu importe cela nous a permis de prendre un grand bol d’air et de rêver à une future pêche sur cette magnifique rivière.

Malheureusement, comme tout le monde le sait, la rivière est malade et même si les mortalités de ces dernières années ne se sont pas re-manifestés, j’ai pu observer des ombres mycosés et des fonds pas très propre sur certains tronçons. Malgré un milieu fragilisé et toujours en alerte, on peut garder espoir car il reste de la vie sur cette rivière.Mise à part le vendredi ou nous sommes arrivé sous le soleil, nous avons subi 3jours de pluies et la montée des eaux ou dimanche matin je pars à 6h30 direction un spot et pas de chance, la rivière avait montée durant la nuit. On choisit pas la météo mais j’aurai ma revanche en terre Comtoise ! promis 🙂

Impatience

L’attente devient longue  malgré quelques virées comme en ce week- end du 1er mai. Mais le meilleur reste à venir et il me tarde de pouvoir enfin assouvir ce manque d’être au bord de l’eau.De belles aventures en perspective avec en autre l’ouverture de l’ombre fin mai, une virée sur une de mes rivières préférées pour la pêche en NAV et des vacances programmées en juin dans le sud avec la petite famille au bord de la Sorgue. Un joli programme qui me fera vite oublier ce début de saison.  Je patiente en profitant pour remplir les fonds de boîte de quelques modèles …Et vu que les boîtes commencent à déborder, j’ai craqué sur une nouvelle boîte qui verra ma collection de nymphe s’agrandir avec une nouvelle marque d’hameçon sans hardillon qui me tarde à essayer.  Des standards comme la hot spot orange toujours aussi attractif même sur les beaux poissons.

Une nymphe Olive redoutable sur truites et ombre à vue … un must parmi mes modèles. A vue ou en nymphe au fils, elle attire les poissons …

Un retour au source est prévue sur la première rivière ou j’ai fait mes armes pour la pêche à vue. Une petite rivière ultra claire à 45min de la maison.

Relâchez vos rêves surtout en cette période ou chaque survivant est compté tellement certaines rivières vont mal comme le Dessoubre, le Doubs, la Bienne pour ne citer qu’eux … Il ne faudrait pas que cette liste s’agrandit.

Ce week-end, une virée sur la Loue en Famille pour découvrir une région jadis décrite comme le paradis des moucheurs mais qui malheureusement à souffert des pollutions et gestions de son territoire. Mais faut continuer  à y croire et montrer l’intérêt que porte les pêcheurs dans la promotion du tourisme par le biais d’une rivière ou d’une vallée … Et même si c’est un week-end tourisme, on sortira peut être le fouet sur une matinée …

à bientôt

 

bonefish en Guadeloupe flyfishing

Dur retour à la réalité après une immersion de 3 semaines en Guadeloupe au bord de la mer des Caraïbes. Un nouveau tournant dans ma vie de pêcheur à la mouche en découvrant la pêche exotique à la mouche. Même si pour rien au monde je délaisserai la pêche de nos chers salmonidés, il faut admettre que la pêche à la mouche en mer vous amène dans une autre galaxie en termes de sensation. Et lorsqu’on peut allier pêche à vue, on arrive au summum de notre passion.  Sensation forte garantie.

Ce voyage est avant tout des vacances en famille avec ma compagne et nos 2 jeunes enfants. Nous logions chez la belle-famille à l’opposé des meilleurs spots à mouche (+1h30 aller). J’avais donc pour mission sur mes rares sorties mouches (4-5 au total) de réussir à tirer mon épingle du jeu pour découvrir ces nouvelles sensations en mer.

J’ai eu la chance de rencontrer Yves via le site Gobage ou nous avons sympathisé et échangé sur la pêche du Bonefish. Il va régulièrement en Guadeloupe et  sera présent lors de mon voyage. Une belle rencontre fut programmée sur l’une des plus belles flat de l’île. Au programme partage et passion sur la traque du Bonefish. Une sacrée chance pour moi pour découvrir sur ma première sortie ce fabuleux poissons. Conseil, orientation, discussion, les pieds dans une eau à 27° ! En plus accompagné de ma chérie qui découvre la pêche au leurre. Le paradis…

La première flat ne donnera rien, très peu de poissons aperçus. La pêche du Bonefish est une pêche captivante, sportive et magique. Nous devons être observateur et rapide dans le mouvement car  les poissons sont toujours en mouvement et assez craintif.

La Guadeloupe à une faible population en Bonefish répartis sur quelques spots intéressant à pêcher. Mais elle est réputée pour avoir des poissons de plus belles tailles. La pêche n’est donc pas si évidente comparé à des destinations comme les Bahamas mais je relèverai le défi sur le deuxième flat visité en ferrant à vue mon premier Bonefish de ma vie …

Sensation de folie, le poisson au ferrage démarre comme une fusée pour vous sortir d’un coup plus de 60m de soie et de backing. J’ai beau essayé de le freiner que ma manivelle tape dans la main. Rien que ça s’est magique et hallucinant. J’aurai le droit à 3 gros rush de ce genre jusqu’à réussir à toucher pour la première fois de ma vie ce poisson. Magique ! Ce poisson, il est pour toi Yves pour ta gentillesse et ton partage. Sans toi je serai peut-être encore à marcher à la recherche de ce poisson. Car même si en France, je suis un passionné de pêche à vue, il fallait découvrir la façon d’aborder un spot à la recherche du fantôme des flats et tes conseils auront été précieux et récompensés. Il ne porte pas son nom pour rien et apprendre à le localiser est une technique à part entière.

La première mission était remplie. Il me restait plus qu’à poursuivre sur cet élan mais cette fois-ci en solo sur de nouveau spot. La magie pour ce poisson avait eu lieu et je pensais qu’à récidiver le contact avec un Bonefish… Et je ne tarderai pas à revivre ce moment de bonheur. Une matinée à chercher, découvrir et s’appliquer dans sa pêche. Plusieurs fois je louperai le coche en voyant quelques poissons mais sans suite. Soit je n’étais pas assez rapide et le poisson poursuivait leur chemin, soit il ne calculait pas mon imitation lorsque ça me semblait pas trop mal niveau timing. Un premier spot très intéressant mais sans réel succès. Je ne pouvais rester sur ça et nous décidions avec ma chérie de visiter un second flat. Les poissons sont aussi de sortis mais impossible d’en sortir un. Je vais pour partir car l’heure tourne et il tend de rejoindre les enfants chez les beaux-parents. Ma copine voit bien dans mon regard ma frustration. Je lui demande s’il est possible de refaire  un dernier passage sur le secteur. Et gentiment elle me dit bien sur mon bébé tu peux … Dernier espoir, je prospecte minutieusement le flat jusqu’à la magie qui s’opère juste devant ma copine posée dans le sable (comme quoi). Un beau Bonefish de repéré, un lancer rapide, ça suit et boum second combat fabuleux. Que du bonheur ! Celui-là il est pour toi bébé surtout pour la qualité de tes photos que tu m’as fait lors de ce séjour.

Il y a tellement à dire sur ce voyage et cette île comme la découverte du  Grand cul de sac marin. Un endroit de dingue au décor de carte postale. Seuls moyen pour découvrir ce site est de louer un canoë ou un bateau.

Nous avons fait les 2. Une superbe journée en canoë avec un temps de folie sans trop de vent ou j’ai pêché au streamer les barracudas et ma copine au leurre.

Une seconde ou nous avons loué un bateau mais sous un temps de chien avec du vent et de la pluie. La fin de séjour a pas été évidente à cause d’un vent assez soutenu et d’un temps mitigé compliquant les sorties pêches programmées. Mais bon le séjour était déjà réussi dans l’ensemble avec entre autre une sortie en amoureux en mer pour la pêche au gros (qui par la même occasion ma copine mettra la branler à tous les pêcheurs présents dans le bateau ce jour-là)

Des micros pêches au leurre sur des poissons combattifs, ces baby tarpons et leurs décrochages en série

Ma copine qui découvre et s’intéresse à la pêche et qui aura assuré à la pêche au leurre

Et bien entendu en haut du tableau pour ma part, ces premières sensations de folie en exo à la mouche sur le Bonefish et les autres poissons marins.

Une belle aventure qui demande qu’à être reconduit très rapidement tellement que la pêche à la mouche en mer est envoutante et captivante. Toute belle chose ont une fin mais je sens que je vais prendre un abonnement par an sur les flats pour revivre des telles sensations.

Merci à ma belle-famille pour l’accueil, ces moments en famille.

Merci à ma chérie pour sa reconnaissance et sa patience. 

Bon fin de séjour à Yves 😉 encore merci pour ta gentillesse et ces moments de bonheurs passés à sur ces flats comme ton poisson sortis un matin ou on s’était croisé  😉A bientôt île des Caraïbes