La Belle en juillet

A peine rentré de la Dordogne, je repartais à l’aventure en solo de nouveaux sur les berges magiques de la Belle. Je m’étais renseigné sur « Gobage » pour une nouvelle destination dans le Jura mais à cause d’une météo capricieuse je décidais de retourner taquiner les ombres et les truites Corréziennes. 3 jours de pêche se profilait devant moi. Pour ce long week end j’allais dormir au camping de L’Europe à Montceau sur Dordogne ou l’accueil et la convivialité est au top. DSC_2616

Le mauvais temps était général sur une bonne partie de la France et la Corrèze n’était pas épargné. J’allais avoir 3 jours de temps mitigé entre averse, coup de vent, pluie éparse, petit rayon de soleil.            Mais j’allais vivre encore de grand moment au bord de la rivière.         3 jours de baroude sur mes meilleurs spots. Malheureusement j’avais pas assez de temps pour découvrir de nouveaux endroits !!

Et nos chères poissons dans tous ça ?! La pêche fut très agréable avec de très belles surprises comme à chaque fois. Je remercie jamais assez la rivière pour tous le bonheur qu’elle me procure.

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Une première grosse journée avec une quinzaine de touches pour 9 poissons sortis avec enfin un coup du soir sympathique

Magique coup du soir

Le premier matin je me suis essayé à la méthode Roncari avec 2 ombres de sortis mais j’ai eu un problème avec ma soie qui s’est cisailler juste au dessus de la boucle et du coup chaque lancé était bizarre et le posé pas adapté. A ré-essayer une prochaine fois avec pourquoi pas une soie spéciale pour ce style de pêche.

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L’après midi je reprendrai mon style de pêche habituel avec mon bas de ligne passe partout ou je peux passer de la nymphe au fils à la sèche sans changer de pointe. L’après midi sera assez calme, aucune activité de surface. En fin d’après midi un léger vent se lève et complique sérieusement la pêche et je décide de m’orienter vers un secteur abrité. Il est 19h premier secteur, aucun gobage. Certe un peu tôt mais je change de spot. Je me dirige vers un secteur encaissé que j’apprécie bien. Je ferrai une jolie truite une décroche et une casse au ferrage (assez rare). Il est déjà 21h et je décide de descendre 300m en aval sur un autre spot. Je prend le risque en espérant trouver quelques poissons actifs. En arrivant un pêcheur est plus en aval. Je pêcherai le haut du secteur et ça tombe bien je détecte un premier poisson actif. Je rentre tranquillement dans l’eau et me place pour ce premier gobage. Passage correcte, la bonne mouche, le poisson est pendu et c’est une belle truite de 35cm que je relâche rapidement car d’autres poissons autour de moi semble aussi en poste.

Par 2 fois je décrocherai 2 poissons 🙁 juste après le ferrage. Un ombre jouera avec mes nerfs aussi en me fesant des refus. Quelques gros gobages se font entendre au loin mais il est bientôt l’heure de rentrer. Pourtant la lune apparaît dans le fond, le ciel est dégagé légèrement facilitant l’approche. D’un coup, coup de folie je décide à changer de mouche et de mettre un modèle en essaie de ma collection. Un modèle un peu plus gros, plus voyant pour les coups du soir et surtout par 3 fois un beau poisson est monté à 5 mètres de moi légèrement en amont. Je met mes yeux en mode bionique car passé son 10centième dans ce petit trou relève d’une certaine maîtrise de soit. J’hésite à changer de pointe pour monter en diamètre mais le temps est compté et faut que je profite des instants bénies que nous offres la rivière. Le poisson remonte encore lourdement. Je maîtrise ma pointe et lance amont en travers. Au 3ème passage, gros gobage. Je ferre au bruit et à la vision du gobage. Mon blank se comprime, poisson ferré quand d’un coup j’entend mon moulinet Sage se dévider. J’en reviens pas, le son du frein résonne dans la vallée. Je peux pas me permettre de trop brider mais j’essaye de calmer l’intensité en mettant de la retenue sur la bobine. Je reprend le contact, très gros coup de tête, mon coeur bat à 1000 à l’heure, je pris pour mon hameçon mon nylon toute en gardant le contrôle du combat. Heureusement je suis dans un plat qui pousse pas énormement et j’épuise après ce joli combat une magnifique truite de 45cm. Poisson sauvage de toute beauté qui retrouvera son élèment. DSC_2602

Poisson bien large, épais, quel plaisir !!!!! Un pur moment de bonheur

Place aux Rois de la rivière

Je m’endormais avec la tête remplie de bons souvenir. Le lendemain sera marqué par une casse sur un très gros ombre, un petit secteur ou quelques gobages ont vu le jour après une grosse pluie. Une zone assez profonde, puissante avec pleins de micros veines et de renoncules, assez technique en soit et parmi les 3-4 gobages réguliers, un poisson sort vraiment du lot. Mon plaisir pour les yeux est de voir cet ombre gober et pouvoir observer sa dorsale bien rouge. J’avais devant moi un gros ombre entrain de s’alimenter en surface. C’était un régal mais il gobait vraiment entre 2 renoncules dans une veine pas évidente. Mais la patience l’observation et la détermination me fait ferrer ce magnifique poisson mais malheureusement il remporta le combat à cause des renoncules et par la belle taille de ce poisson (45-50 estimé). D’un coup plus aucune activité. ça durer 30min même pas. Changement de secteur pour le pré coup du soir. DSC_2607

Tombée de fourmis mais le secteur est désert d’activité. Je rebouge et remonte en amont en espérant retrouver ces fourmis. Et bien oui et en plus avec 2-3poissons actifs. Premier poisson une truite avec bien entendu une petite fourmi. J’attaque un second gobage, je ferre encore un bel ombre mais il se décroche Grrrrrrrrrr                             Le 3ème poisson attaqué sera le bon avec un ombre de 40cm 🙂DSC_2613

Le plus malin

Le dernier jour je comprendrai pourquoi j’aime tant l’ombre commun. Parfois fantasme, imprévisible, éduqué, joueur, malin. Un poisson monte régulièrement. Le poser est délicat la veine d’eau compliquée après plusieurs passages, la bonne présentation se présente quand d’un coup grâce à mes polarisantes je vois un magnifique ombre me faire face et monté sur ma mouche la bouche en première. Gobage et ferrage dans le vide. Par 4 fois cette situation se présentera et à chaque fois je passe complétement à coter de mon ferrage. Sincérement j’ai déjà vu des refus mais là pour ce coup là je pense pas à un refus mais à une erreur de ma part. Je ferre trop vite je suis très prêt du poisson et en voyant ce beau poisson monté grâce au polarisante perturbe mon ferrage. Mais quel moment de pouvoir observer le comportement de cet ombre en activité sur ma mouche. On en apprend beaucoup. Encore de grands moments sur la Belle, de jolis poissons de toutes les tailles. J’ai essayé de vous témoignez les plus grands moments de ces 3jours et pour compléter ce long week end voici quelques photos en vrac de ce séjour. DSC_2591 DSC_2611

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à beintôt la Belle que je retrouverai en automne pour la salon de la pêche à la mouche à Argentat. DSC_2603

Relachez vos rêves …

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2 réflexions sur « La Belle en juillet »

  1. Un récit sympa d’une rivière (certains disent fleuve) que je fréquente de temps en temps et dont les paysages et les poissons m’émerveillent à chaque fois.
    Ta persévérance a payé, tu as pris de beaux poissons même si certains t’ont parfois faussé compagnie … mais j’en suis sûr, ce sera pour une fois prochaine 😉

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