Un dernier voyage pour clôturer cette belle saison de pêche à la mouche en 1ère catégorie…
La fermeture se profile à l’horizon et bientôt seuls nos souvenirs se souviendront des instants passés au bord de l’eau.De bons moments qui malheureusement sont passés trop vite, signe d’une saison bien remplie halieutiquement.
Que d’aventure souvent en solitaire à la recherche de l’instant magique.
Et pour couronner cette saison, cette dernière évasion début septembre sur un bijou français de Franche Comté.
Profiter de ces derniers instants de dépaysement et de nature à la recherche de ces fameuses zébrées dans un cadre somptueux.
Les ombres se mêleront à la partie sur des pêches fines en sèche …


Mais mon regard était avant tous fixé sur ces zébrées. 
Des couleurs magnifiques et différentes. Des pigmentations parfois très marqués. 
J’en prenais pleins les yeux et je rêvais de finir cette saison en beauté…
Et ce voyage avait plutôt bien commencé avec comme premier poisson cette grosse zébrée …
Mais les gros poissons se font très rare en cette fin d’été. La clarté de l’eau et des kilomètres parcouru me rendront à l’évidence. Prendre un de ces lingots sera vraiment magique au vu du nombre observé lors de ces 4 jours d’aventure. Je les compte sur les doigts d’une main et pourtant sur l’une d’entre elle je réussirai un coup magique et à la fois audacieux.Le seul secteur ou je peux enfin pêcher à vue en nymphe. Et oui il y a de la discrimination dans notre pêche mais bon …J’aperçois avant même de rentrer dans l’eau, un beau poisson en plein milieu d’arbres noyés sur ma gauche. Sa tête est à l’opposé de moi. Un rapide temps de réflexion me vient à l’esprit car le coup n’est vraiment pas évident mais jouable en arbalète. Et si le poisson viendrait à mordre, le combat serait plus que incertains dans ces branches.
Mais je ne pouvais pas passer à côté d’un tel poisson … Le premier jet sera trop court comme le second. Je suis en mode acrobate à travers les branches et le coup suivant sera parfait. La nymphe atterrit devant le poisson sur sa gauche. Dès l’impact, la truite se décale et fait son déplacement pour se saisir de la nymphe. Ferrage comme je peux à travers les branches, le poisson se contorsionne et passe sous une première branche. Je garde comme je peux le contact sans trop forcer. Seul solution plonger à l’eau en laissant reposer la canne sur les branches. La chance est avec moi, la truite restera dans sa zone sans trop bouger et je finirai le combat fils en main et épuisette pour glisser ce joyau dans le filet !
Coup de chance ou joli coup de ligne, je voterai pour les 2 en passants par plusieurs émotions pour ce poisson :
Observation , réflexion, doute, concentration, adrénaline, maîtrise, chance et bonheur.
Une session magique qui clôtura ma fermeture de la truite. Quelques souvenirs retranscrites sur ces clichés pour faire durer ces moments magiques au bord de nos rivières …

Un très beau poisson à la robe sombre qui m’a livré un gros combat dans les blocs rocheux












Place aux montages des mouches maintenant, à la révision du matériel et à la préparation d’une virée automnale sur la Belle pour profiter de ces belles couleurs d’automne et de la pêche de l’ombre. A l’année prochaine Mesdames 🙂